mardi 9 juillet 2024

Que reste-t-il à faire.

Peut-il nous ouvrir, pendant qu’il pleut te souviens-tu, le ciel est noir, A Hard Rain’s A Gonna Fall, tu penses le céleste séjour, la bouche ouverte : un rang en arrière les bancs et les saisons devant le pire oh toujours attendre le meilleur peut nous ouvrir, ciel et nuages, orage, grêle tourments, sur le côté la voie est libre, le malheur gronde le ciel est noir tout cela tombe et tombera, tout tomberait, de flammes et d’espérance, de grains et de suppositions

(: et si, et si, si ceci, si cela,)

Le reste les outils déplacés les choses cassées, le lent et le tragique : pour un endroit, pour un envers de restes étranges tu tiens en place le plus petit morceau de pain tu tiens et tu mâches, le reste le coin le quignon, tout à coup un reste fruits et fleurs et feuilles et branches la guigne et le reste couleur de sang couleur de rage, entailles, entailles, décide-toi, il te reste à écorcher les saints et les innocents pour rire, pour être sur la liste longue, l’importante, je suis de ce niveau, je vaux bien tous les autres de rang et de perles et d’effroi tout est suspendu tout se comprend tout tient tout ramasse

(longue, longue liste)

Assassin un jour si beau et au ciel pâlissant tu retombes et de pied et de genoux, palissandre bois de guitare tu reviens la main plaque l’accord d’éternité le ciel est noir la vie bascule tu reviens ta vie balance après ses pas, tout petit et fragile et tenu, rendu de loin en loin d’approches en dérives tu reviens sur la table sur la page, un rire, tout est optimiste une troupe de petits comédiens pourquoi petits et normalement en troupe grand et petit bétail en pièce sur l’étal, le ciel est noir la vie balance tu bascules on reprend la dérive, un jour à point un jour à pied devant et éternellement tu chantes le sourire un ange le risque tu frôles tu murmures je te tue et tu me vois

(ensemble, ensemble,)

Au détour sous les arbres avant de passer la rivière et frissonnante et froide rêverais-tu du fleuve Jourdain, du pied dans l’eau et tu enchantes les meilleures gens sauterelle pied dans l’eau le poil le silence un jour tombant un soir finissant au passage tu dis allons sur l’autre rive, en passant tu tapes le pied sur le sol et voix dans le désert devant celui qui est derrière vraiment enfin dis-je j’ai choisi ma guerre et rien ne le changera je tournerai je taillerai j’irai dans l’ombre je regarde ils sont nombreux et beaucoup seront loin au-delà fleuve Jourdain lac tranquille, poissons perdus pains décrochés devant la porte les lilas tu feras plus tard le compte je les verrai autant de fois printemps à l’œuvre et amandiers célestes, la porte est ouverte, tu nous ouvre pendant qu’il pleut te souviens-tu : le ciel est noir, A Hard Rain’s A Gonna Fall, tu penses le céleste séjour

(ô les cœurs, ô les sourcils,)

De reins d’entrailles tu reviens tu tiens tout de tout t’éloigne la guerre en s’envolant les justes en dérivant tout est écrit et tout commence      

20 octobre 2023.

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