mardi 16 juillet 2024

je te dois

Oh que tout cela est aisé, et simple, avoir raison, passer attendre tenir et serrer je tiens et tu refermes la main sur la hanche le doigts dans la ceinture et boucle et crochet et ferme et retourne depuis le temps depuis ce qui te reste tu tiens la main sur la hanche le doigt dans la ceinture tu tournes et je reviens un chemin et des cailloux si gros sortis d’un coup de fer gangue fermée, la terre le verrouille le silence tu reviens au front on prend à part et on décide, je choisis un côté je tourne pour redire les fleurs à oublier les vies à commenter, il règne ici un parfum bien particulier, les évidences, la chose pour se dire le tremblement pour commencer et compenser et comparer et commenter et finir tout pour dire je te dois la suite je te dois

Tu ouvres des portes tu grimpes au-devant en haut en haut une affaire une condition et bruit futile et saison sans espace je te dois tu me tiens et tu troubles repos perdu espace sensible sans contenir, sans comprendre, quelle voix de colère quelle aigreur tout te tiens et tu encombres le ciel soleil perdu et fruits ramassés la conscience le jour la nuit les réponses tu penses amères et pour éviter tu tournes et tu condamnes choses aisées et simples un retour je compare tu qualifies et je suppose un reste de douceur pour craindre un hiver terrible nous sommes au-devant nous sommes à l’avance du rien et du solides des erreurs et des injures du vent pour tout emporter des frissons tout avance la sueur sur les bras les yeux dans la buée 

Je regarde malgré tout et je tiens et j’espère je suis à un côté de guerre et d’erreur la sainteté est dans la condamnation je cherche tu tournes nous sommes au-devant nous jouons le raisonnable tu tiens et tu espères jour perdu jour sans éclat petite lueur petit chemin les pieds tordus la bouche amère, ensemble pour toujours et perdus et sans joie le jour avance le jour contient tu lances des cailloux petites pierres petits  jouets sur le pavé tu prends tout au visage David face au géant tu perds et tout condamne les pierres au détail elles blessent tu vas et je viens plaine des batailles ruisseaux de sangs et cœurs brisés un outrage une fermeture le corps blessé la bouche amère je te dois je tiens tu deviens  

Un cœur de porcelaine des histoires tout nous précipite du haut des tours du haut des plus grand arbres soleil voilé ciel oublié cohortes et divisions tu tiens ici toutes les armées je suis soldat de toutes tes faiblesses nous manquons et nous tournons au loin, au loin le ciel est terne je suis perdu et tu menaces loin de tout loin du bien tu traites avec le mal tu fabriques du malheur belle incompréhension beau retour triste visage chemin perdu et forces lentes, je bouscule et tu tiens nous sommes en péril nous sommes dans la pente soleil perdu ombres froissées, je tiens et tu gouvernes tu lacères le reste des manteaux de deuil la barbe pousse les yeux sont inclinés tout à l’abandon et chantant pour le sacrifice, oh que tout cela est aisé, et simple, avoir raison, passer attendre tenir et serrer, je te dois je suis perdu dans la buée

23 octobre 2023.

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