On y sera, on y serait et toujours et disant et tendant et accompagnant les rires, tu fuis et tu reprends la pierre, tout roule pour l’ouverture, femmes perdues, perdantes, éplorées, pierre roulée au tombeau, et du roi et du temps, tout en attente, tout en frottements, je tourne et tu appuies et ici encore,
aussi la douleur reste vive, le temps sans embarras, tu cherches une éclosion et de rires et de larmes, que tout vienne et tout ici te prenne, tu en es encore et encore au fragment, l’ambiance est à l’espérance, morceau par morceau, joie et diversité, tu te tournes, tu contemples, morceaux, fragments,
tessons, éclats, et tu composerais, ainsi et ainsi, encore pour encore l’univers rassemblé, la demeure grande ouverte, ouverte en grand, de silence et de frottements, les planches une à une pour déposer la poussière, étoiles et abandon, mort et naissance, fatras et convenances, aux étages, sacs pleins accumulés,
du temps à perdre et des remords en partance, une souris encore et encore, tout se lamente et sont broyés les fétus, pailles éclatées au pied et au poids, le corps enfoncé et de pouvoir et de grains, sur le silence, dans la lumière, yeux ouverts et cœur ardent, tu brûles et tu consumes, on dirait au jardin, enclosure,
ou ouverture, la rose effeuillée exhale, enfants endormis au chaud, la douleur reste vive, le temps sans embarras, tu cherches une éclosion et de rires et de larmes, que tout vienne et tout ici te prenne, tout roule encore la pierre au tombeau, la souris éplorée, le sacrifice, tout ainsi encore et encore, temps,
à l’incertitude, au temps tout passe et la force, la force, toute se dérobe, il n’y aurait ni feu ni lieu, plus de calme, tout passe d’une pierre roulée, les femmes au tombeau les rois abandonnés, les animaux éplorés, la construction et d’une vie et d’une route, de l’angoisse vers la liberté, tu reviens,
j’approuve, temps perdu, ferveur intacte, nous sommes à la barrière, éclosion, enclosure, temps mêlé, paille écrasée, grain oublié, souris absente.
On y sera
RépondreSupprimeret
nous y sommes
tout roule pour le roi
sous la pierre
une douleur vive
de rires et de larmes
sans espérance
étoile inaccessible
aurores effeuillées
il n’y a plus rien
pas même ce balancement
qui vous met le cœur à l’heure(*)
(*) L. Ferré