samedi 5 novembre 2022

De tes sagesses.

Et nous allons attendre, cependant, de tout à rien, d’en bas en haut, tu pourrais, nous pourrions, entendre et dire, nadir : je crois, je crois entendre encore sa voix cachée, lui ou moi, sa voix la sienne, la mienne nos deux cœurs exhalant leur tendresse, zénith : éclatez, éclatez, fières, fières, ah lève-toi,

parais astre pur, entendre encore, et ordonner : parais, éclatez, nous y sommes, nous y serons et devant, et derrière, et cachés dans la nuit et soupirant tout bas, tu entends encore et encore, les grondements, les flots sous les pierres, étoiles sans nombres, astres des comptes perdus, il ne respire,

il ne reste, un doigt levé vers la lune, et ses comptes, d’un plus un, au temps souple, comme une voile, tu claques dans le vent, tu cherches la force des choses fragiles, un brin d’air, un souffle léger, toute faiblesse accumulée, tu deviens le plus grand, le plus haut, le plus fort, j’allais, j’allais par des chemins,

tu te disais de traverse et douloureux, d’autres perfides et douloureusement incertains, tu prends, tu tords, tu tiens, tu gardes et tu uses, temps compté, du plus bas au plus haut, des graviers aux émeraudes, tu tiens ici le reste, ce qui reste de toutes tes sagesses, temps perdu et morcelé, tu reprends, unirais-tu,

les eaux dispersées, les forces égarées, douloureusement et incertain, nos mains, nos guides, le deuil et le reste, il faut ici, ici abandonner les forces, plus pâle, la sagesse, il ne reste, reste ce qui tient, fil écourté, lien sans réponse, une espérance dépareillée, tu profites et tu tiens, roi de sagesses emmêlées,

de remords fragiles, de routes sans attente, tu deviens, je cherche, il faut, il faut avancer et comprendre, d’un tendre espoir, de l’aurore tout viendrais, je cherche et j’oublie, les mots anciens, les chants des autres, aussi, sur les eaux, aussi, au cœur des grandes choses, le temps comme une voile qui gonfle,

et claque, parais, éclate et entends, entends la sienne et la mienne, voix mêlées et cœurs sous la lèvre, je suis, je te suis, doigts vers les astres et cœur ouvert, tu fais ici encore et encore le compte de tes sagesses.  

18 juillet 2022.

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