mardi 22 novembre 2022

Un jour nouveau.

En faire, en faire et laisser, laisser, dire, laisser couler, taire, tu cherches et tu trouves, un mur et des images, un fond, un fond pour draper, et souligner dans chaque ligne la récompense, des doigts agités, des rires déposés, du calme à entendre, des yeux ouverts, un drap flotte, tu cherches et tu tiens la voile,

les jours heureux, le compliment, les eaux abandonnées, tout te trouble et te tiens, tu te serais damné pour tout comprendre, tout entendre, finir et définir, et croire, et compter, et faire, et défaire les temps à venir, pour une damnation tu offrirais les verbes conjugués, pour tout entendre, tout comprendre,

et dire, et bercer un mot pour un autre, avec une aventure pour un compliment, je te donne, je cherche un continent abandonné, une épreuve à l’autre rive, du calme et de la fraîcheur, en d’autres moments on pensait au feu, à l’abandon, à l’aventure, aux remords, aux compliments, si ton, si ton ami,

te flatte, tu penserais, la crainte de la corruption, tu obtiendrais, tu finirais, tu oserais, où sont-ils donc, tu te retiens et tu visites les yeux oubliés, les chansons tristes, et tristement tu devines, tu donnes et tu regardes, la vie emportée, les yeux avancés, le sens du courant, tout flotte de la rive vers la profondeur,

je te donne, et tu retiens des eaux abandonnées le flux et le ressac, où sont-ils donc, tu retiens, tu cherches, reste-t-il des rires et des chansons, les jours heureux, les âmes simplement et simplement dire, il reste encore et encore tant de mots et de chansons, sourires, tu te retiens tu mordrais presque,

le temps perdu, les larmes et les regrets, je tourne et tu reviens, et cela flotte d’une rive sur l’autre, le poids et la raison, la trace des pieds sur le sable, serions-nous un jour nouveau, un ensemble et des compliments, l’eau retourne, le temps tient, la vie serpente et tu te retournes, le temps est contenu,

les cœurs vont oublier, il reste à dire et à taire des compliments pour faire et laisser, laisser dire, laisser couler.    

25 juillet 2022.

1 commentaire:

  1. .".. un mur et des images, un fond, un fond pour draper, et souligner dans chaque ligne la récompense, des doigts agités, des rires déposés, du calme à entendre, des yeux ouverts, un drap flotte, tu cherches et tu tiens la voile"

    ADIEU, VA ! Il est difficile aux personnes qui n’ont jamais tiré de leurs lectures, le moindre écrit personnel, de se faire une idée des sentiments qui, par ce biais, nous traversent, nous rapprochent ou/et nous éloignent des phrases venues d’un.e autre. D’un.e autre qui nous berça jadis, au début de la traversée, dodo, l’enfant do. Ensuite nous découvrîmes, d’horizon borné en horizon de lecture, ces textes qui nous fabriquent ou/et nous défont. Sans cesse faisant mouvement, comme un navire à voile, un vaisseau, « labourant à grand bruit le champ des mers. » * Voilà. Les voyageurs se sont croisés, ceux de l’Asie, des Amériques, d’Afrique et de la vieille Europe ; un dernier signe avant d’entrer au dernier port, lâcher les ris, tomber la voile. Adieu ! Adieu, va ! *Chateaubriand










    "es images, un fond, un fond pour draper, et souligner dans chaque ligne la récompense, des doigts agités, des rires déposés, du calme à entendre, des yeux ouverts, un drap flotte, tu cherches et tu tiens la voile"

    ADIEU, VA ! Il est difficile aux personnes qui n’ont jamais tiré de leurs lectures, le moindre écrit personnel, de se faire une idée des sentiments qui, par ce biais, nous traversent, nous rapprochent ou/et nous éloignent des phrases venues d’un.e autre. D’un.e autre qui nous berça jadis, au début de la traversée, dodo, l’enfant do. Ensuite nous découvrîmes, d’horizon borné en horizon de lecture, ces textes qui nous fabriquent ou/et nous défont. Sans cesse faisant mouvement, comme un navire à voile, un vaisseau, « labourant à grand bruit le champ des mers. » * Voilà. Les voyageurs se sont croisés, ceux de l’Asie, des Amériques, d’Afrique et de la vieille Europe ; un dernier signe avant d’entrer au dernier port, lâcher les ris, tomber la voile. Adieu ! Adieu, va ! *Chateaubriand


    En faire, en faire et laisser, laisser, dire, laisser couler, taire, tu cherches et tu trouves, un mur et des images, un fond, un fond pour draper, et souligner dans chaque ligne la récompense, des doigts agités, des rires déposés, du calme à entendre, des yeux ouverts, un drap flotte, tu cherches et tu tiens la voile
    ADIEU, VA ! Il est difficile aux personnes qui n’ont jamais tiré de leurs lectures, le moindre écrit personnel, de se faire une idée des sentiments qui, par ce biais, nous traversent, nous rapprochent ou/et nous éloignent des phrases venues d’un.e autre. D’un.e autre qui nous berça jadis, au début de la traversée, dodo, l’enfant do. Ensuite nous découvrîmes, d’horizon borné en horizon de lecture, ces textes qui nous fabriquent ou/et nous défont. Sans cesse faisant mouvement, comme un navire à voile, un vaisseau, « labourant à grand bruit le champ des mers. » * Voilà. Les voyageurs se sont croisés, ceux de l’Asie, des Amériques, d’Afrique et de la vieille Europe ; un dernier signe avant d’entrer au dernier port, lâcher les ris, tomber la voile. Adieu ! Adieu, va ! *Chateaubriand










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