En faire, en faire et laisser, laisser, dire, laisser couler, taire, tu cherches et tu trouves, un mur et des images, un fond, un fond pour draper, et souligner dans chaque ligne la récompense, des doigts agités, des rires déposés, du calme à entendre, des yeux ouverts, un drap flotte, tu cherches et tu tiens la voile
ADIEU, VA ! Il est difficile
aux personnes qui n’ont jamais tiré de leurs lectures, le moindre écrit
personnel, de se faire une idée des sentiments qui, par ce biais, nous
traversent, nous rapprochent ou/et nous éloignent des phrases venues
d’un.e autre. D’un.e autre qui nous berça jadis, au début de la
traversée, dodo, l’enfant do. Ensuite nous découvrîmes, d’horizon borné
en horizon de lecture, ces textes qui nous fabriquent ou/et nous défont.
Sans cesse faisant mouvement, comme un navire à voile, un vaisseau, «
labourant à grand bruit le champ des mers. » * Voilà. Les voyageurs se
sont croisés, ceux de l’Asie, des Amériques, d’Afrique et de la vieille
Europe ; un dernier signe avant d’entrer au dernier port, lâcher les
ris, tomber la voile. Adieu ! Adieu, va !
*Chateaubriand
Jean Jacques Dorio, 24 novembre 2022 à 11:41.
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