mercredi 30 novembre 2022

Armes.

Également, en espérant, tu te retournes et tu vois, voyons-nous vraiment, tout devant, avec égalité et vérité, comme supplice, tu avances, disant encore, avançons-nous vraiment, on dit qu’il est toujours, toujours possible, et de se répéter, devant, en toute indépendance, encore, y sommes-nous vraiment,

temps suspendu, éclairs aux nuages, doucement entre les branches, le clair et la lune, et les oiseaux de nuit, de nuit se posent et appellent, chuintement, hululement, petits de nuit et d’espérance, on se tient, on entend, on murmure, et de branches et de feuilles, tout descend, tout commence,

ici on se dirait, sommes-nous clairs, sommes-nous libres, volerons-nous, étendrons-nous sur le temps les ailes, directement, à n’y comprendre rien, éployées, à rabattre, face à face, rampant, arbre arraché, posé sur une terrasse, des étoiles en tête, il faut, il faut y repensant, sortir les armes, la bannière,   

et prendre, et comprendre, je te tiens, tu me vois et je respire, encore, y sommes-nous, du fond, du fond, tout remonte et je, et je, respire, respire, encore, on dit verbe égal, et verbe en tête, tu respires, tu appuies le souffle sur le poids de chair et d’espérance, cœur ému, voix hallucinée, et je te tiens,

tenant, tu me donnes, y pensons-nous vraiment, espérons-nous encore et encore, et du plus haut, du plus fort, tu rassembles, un mur, un mur de paroles égales, je te tiens et fermement, e sans comprendre, nous sommes encore et encore, sur les branches et sous les feuilles, en dire bien plus, disant,

on tire une ligne pour tout cacher, pour se taire et pour conclure : affirmer, je suis ici et ici je griffe, tout au-devant, tout au paraphe, tu signes et tu comprends, nous sommes encore sur le chemin, touchant la chair tu toucherais presque les os, encore perdu, encore sans nuances, disant, séparant,

sans rien en dire, sans reprendre, je suis sur la route, je suis sur le chemin et j’appelle et je vois.

27 juillet 2022.

1 commentaire:

  1. Armes
    supplice
    éclairs

    oiseaux
    d’espérance
    libres
    étoiles
    en bannière

    le souffle
    au cœur
    espérons
    des paroles

    encore et encore

    une ligne
    pour conclure
    je griffe la chair
    les os

    sans rien dire
    sur la route
    j’appelle

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