jeudi 20 février 2020

Encore une leçon.

Ensemble, un parcours, une aventure en vérité et en longueur, des doigts enfoncés, des regards en coin et du geste, du geste, de la phrase, des coins au cœur, les blessures bleues sur la tête, la bouche étrangement ouverte, une ride, un poids tordu de sang et d’ironie, le regret, sous l’escalier,

sur, on y va, on en vient, il se donne et tout à peine recommence, se donne, se fige, se restreint, tout est conduit, tout à donner, la vie, la main, le jour, le pain posé et sur la table et sur les draps, des cœurs contents, des pieds étalés, du courage et des réactions de force et d’amertume,

pour l’entretien, du rire, des forces vives, de l’arrogance, adieu, adieu, séjour fleuri, asile, tapis frappé, bois flotté, on en a, à parcourir et le doigt hésite sur chaque souvenir, ce qui est dit, ce qui se montre ici, fleuri asile ou asile héréditaire, bois flotté du Japon ou de Suisse, fils abandonné, un père

parti, on essuie, on arrache la vie lentement, les tissus frottent un après l’autre, une étrange communauté, un destin, un parcours, une aventure, j’appelle en vain, il y a, ils sont, de la vilenie, du martyre, des sons abandonnés et tout résonne, l’escalier, sa rampe, la tête, les joues, le menton,

entends, entends, chanteur, oiseau, prince, canari, tu vas, tu voles et la pièce encombrée, le grenier plein, tu tires, tu tires et tu tangues entre le balancement et l’hésitation et fugacement, on en est aussi au bonheur, le bonheur sans mélange, sans compromis, l’ardeur, le bien tenu, le tout gardé,

l’espérance sans ironie, sans facétie, tout est accumulé, tout part devant, tout tient et tout s’agence, une construction sans mélange, sans rides, la pureté et au début il y a la parole, seule, seule, et la parole sans mélange, dit, et tout apparaît, on est au bord du fleuve et tout s’échappe, rires, regards,

tout tient dans la main, et tout est égratigné, paniers perdus, cœurs délacés, chemises ouvertes, sait-on si, les choses, les gens, la vie, leur bonheur, resteront, sans outrages, sans mélange, sans rien de plus, et la main tirée du feu, il reste à contempler la peau arrachée, à compter les cœurs

brisés, mains une à une, pieds délacés et tout en nage à l’eau des sources, sur ce devant, dans ce lointain, des armes déposées, des rires, des jeux, des chansons au retour, au rebond, ils se frottent et ils expliquent, la confiance, le calme et tout à mettre au repos, d’une erreur l’autre,

d‘un temps passé à un trop perçu, d’une certitude à une évidence, et je prends dans mes bras et je serre sur mon cœur l’ennemi d’hier, la mal pensante, les tordus, les aveugles, un monde d’effarouchés : ils ne retiennent aucune leçon.

22 Août 2014.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire