On ira, on sera, on fera et tous ils chantent, la vie, l’amour et puis le reste, tout ce qui va, les choses délicates, princes, rois, reines, princesses, un temps pour tout, un temps d’adieu, de l’espérance et de la volonté, et ensemble, amoncelées, en tas, ce temps devient terrible, en tas, les honneurs,
et la joie, les roues tournent, les pieds sont agités, ils font et défont et tout roule, le propre et le sale et les rancœurs accumulées, tout en tas, tout au dehors et tout il faudrait, il faudrait jeter et tout ensemble se débarrasser, rompre l’ordre et finir, il faut errer et vivre libre, il faut, il faut,
impérativement, bien, et puis seulement le dire, que tout soit débarrassé, la vie, l’amour et puis tout ce qui reste encore et encore, dans la montée, dans la descente, en aller, depuis toujours, et au retour, les mains se lassent, les corps noués, les pieds serrés, tout à refaire, tout à grandir, et tout,
plus, silencieusement ramper et fondre, se jeter et donner des coups, de grandes, grandes, blessures, et les cœurs à lacérer, la peau à arracher, tout jeter et tout fuir, dans l’herbe sale, dans les cailloux pointus, dans l’évidence, il faut avec joie reprendre une contenance et tenir droit et tenir ferme,
sans trembler, vouloir faire le vide, tout est à jeter, tout est à débarrasser, la main tremble, le cœur est agité, les yeux à la barrière, le cœur au bord, et tout encore dans l’escalier, sur la porte, ne plus chercher, ne plus trouver, il n’y a pas de suite, tout est en vrac, l’eau coule, et tout emporte, jour,
la nuit, le jour, tout descend et tout diminue, et tout dépérira, et tout encore on gardera, loin des sommets, loin du jour, loin encore, il y a des explosions à suivre, des coffres à ouvrir, les enfants deviendront idiots, il y aura des promesses, des erreurs et tout encore à improviser, un mot encore,
des éloignements, des indices, la vie, les, traîne, le cœur se noie au bord, au bord, la route est noire et tout devant, il y a des oiseaux bleus, ils vont partout, ils tiennent et l’air brûle, le sol est dur, finissons, finissons, et tordons les draps de larmes amères, la vie commence, par l’escalier, par la colère,
on roule et tout encore à jeter, à jeter, le vent, la pluie, le repos, ô calme, ô présence, enfin tout voir, enfin tout dire et les jours et les nuits, plus rien ne règle et tout s’arrache, le sel, le feu, le vent, les larmes au jour, à la nuit, le cœur est agité, les yeux à la barrière, le cœur au bord, l’eau coule,
tout emporte, il est un temps de colère.
18 Août 2014.
et la joie, les roues tournent, les pieds sont agités, ils font et défont et tout roule, le propre et le sale et les rancœurs accumulées, tout en tas, tout au dehors et tout il faudrait, il faudrait jeter et tout ensemble se débarrasser, rompre l’ordre et finir, il faut errer et vivre libre, il faut, il faut,
impérativement, bien, et puis seulement le dire, que tout soit débarrassé, la vie, l’amour et puis tout ce qui reste encore et encore, dans la montée, dans la descente, en aller, depuis toujours, et au retour, les mains se lassent, les corps noués, les pieds serrés, tout à refaire, tout à grandir, et tout,
plus, silencieusement ramper et fondre, se jeter et donner des coups, de grandes, grandes, blessures, et les cœurs à lacérer, la peau à arracher, tout jeter et tout fuir, dans l’herbe sale, dans les cailloux pointus, dans l’évidence, il faut avec joie reprendre une contenance et tenir droit et tenir ferme,
sans trembler, vouloir faire le vide, tout est à jeter, tout est à débarrasser, la main tremble, le cœur est agité, les yeux à la barrière, le cœur au bord, et tout encore dans l’escalier, sur la porte, ne plus chercher, ne plus trouver, il n’y a pas de suite, tout est en vrac, l’eau coule, et tout emporte, jour,
la nuit, le jour, tout descend et tout diminue, et tout dépérira, et tout encore on gardera, loin des sommets, loin du jour, loin encore, il y a des explosions à suivre, des coffres à ouvrir, les enfants deviendront idiots, il y aura des promesses, des erreurs et tout encore à improviser, un mot encore,
des éloignements, des indices, la vie, les, traîne, le cœur se noie au bord, au bord, la route est noire et tout devant, il y a des oiseaux bleus, ils vont partout, ils tiennent et l’air brûle, le sol est dur, finissons, finissons, et tordons les draps de larmes amères, la vie commence, par l’escalier, par la colère,
on roule et tout encore à jeter, à jeter, le vent, la pluie, le repos, ô calme, ô présence, enfin tout voir, enfin tout dire et les jours et les nuits, plus rien ne règle et tout s’arrache, le sel, le feu, le vent, les larmes au jour, à la nuit, le cœur est agité, les yeux à la barrière, le cœur au bord, l’eau coule,
tout emporte, il est un temps de colère.
18 Août 2014.
RépondreSupprimerL’amour en reste
délicatesse du temps
terrible attente
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La joie est sage
les rancœurs en naufrage
vie de partage
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La vie est amour
entre les mains du destin
tout est à faire
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Blessure ancienne
écouter le silence
une évidence
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Faire le vide
mains ouvertes sur le ciel
tremblement de cœur
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Un monde sans vie
les enfants sont emmurés
seul un mot sauvé
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Noyade des cœurs
les oiseaux enflent le ciel
un mirage bleu
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La pluie est douce
le vent frise ses larmes
soave note
huit haïkus approximatifs !!!
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