dimanche 23 février 2020

Un peu plus.

Plus léger, plus calme plus tranquille, au tour tout prend, la roue, le cercle, le visage on trouve, on a cherché et le pays et la lumière, du fond au bord de la muraille, au faîte, on tend, on tient, on arrache et on déploie, l’amitié, au mépris des miroirs brisés et les sept années qui font suite, compte,

et on compte sur les doigts tout ce temps pour le malheur, ou pour la fantaisie, enrobé de brouillard et tourné d’herbes tu respires et tout te sens et tout te traces, la vie, la tienne, les morts, les nôtres, sur le devant de tout ce qui inquiète, en arrière toute la main retient, tout monte, cheval,

tenu et bouche de soie un peu tirée, un peu rompue et tout monte au sacrifice, les jours tendus, les liens serrés, la vie tourmentée, tout reprend vite, vite, il y a, ils sont, des grains sur la route, tout marche, tout va en plus léger, en plus calme, en plus paisible et plus, et plus, et plus, tout à dire

et beaucoup quand même à redire, le mélange, le balancement, la vie effrayée, entre deux pierres, entre deux mondes, sur la rive et dans l’étang où les enfants se noient, ils sont unis au ciel, ils sont perdus dans la boue grise, et oiseaux, et chevaux la main en arrière, les yeux en avant,

en avant et en haut, tout haut, si haut, au très haut, toutes volontés et vertus défilent, sur tout la raison et toute chose dite, toute erreur effacée, à la vertu, tu es toujours un pas avant la loi, cœur traversé, cœur ignoré, tu te déploies et tu serres sur toi un peuple de tout petits, ils ne savent pas,

quand même, comment cela se nomme, les vertus et les évidences, l’herbe verte, le ciel bleu et la terre si basse en avant, en haut, tout ira sur ce chemin, sur ces collines, ces vallons, bois, rochers, vallons, tout tremble au front, ici quelque chose est passé, et tout, au vent, au ciel résiste

la chaleur, la douceur, le plaisir simple et tranquille d’un nom et de sa qualité, le plaisir simple, la vie tranquille et d’une évidence à l’autre il tourne, tourne, tout y va d’un trait à l’autre, sur la vie, tout est serment sur le temps, sur les épaules, tout tient et plus encore, encore, quand même,

cœur noyé, tempes tenues, tout siffle, une tête en avance, un bras au recul, toute la main en arrière, sur rien, sur tout, la main, le pied et les cailloux, les liens, tout tient, tout y tient, tout remue et je suis encore au bord, il y a la vie, la tienne, les morts, les nôtres, ils sont une révélation, voile

tiré, la lumière frappe encore, on pense on tient, on respire entre deux pierres, entre deux mondes encore, et les yeux en avant, en avant et en haut, tout haut, si haut, au très haut, tout en volonté, quand même un peu plus de lumière.

24 Août 2014.

1 commentaire:


  1. Plus léger que l’air
    la lumière de l’amitié
    petites herbes cultivées

    mains en calice
    longues années

    lèvres de soie
    et dans la bouche chante la joie
    la graine exulte __ lucide excès

    entre les pierres
    rubans de laine ___ pleurs des enfants
    les oiseaux sifflent des mots jolis

    les cœurs cognent
    au peuple du ciel

    le ciel est bleu
    la terre est tendre
    dans l’herbe verte passe le vent

    chaleur des nues
    le temps épaule la vie ténue
    cœurs submergés dans les cailloux

    aux tempes des rosaces
    chuchotent les âmes nues

    la lumière frappe la pierre
    dans les yeux le monde appelle
    entre deux rives ___ le sablier


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