Plus léger, plus calme plus tranquille, au tour tout prend, la roue, le cercle, le visage on trouve, on a cherché et le pays et la lumière, du fond au bord de la muraille, au faîte, on tend, on tient, on arrache et on déploie, l’amitié, au mépris des miroirs brisés et les sept années qui font suite, compte,
et on compte sur les doigts tout ce temps pour le malheur, ou pour la fantaisie, enrobé de brouillard et tourné d’herbes tu respires et tout te sens et tout te traces, la vie, la tienne, les morts, les nôtres, sur le devant de tout ce qui inquiète, en arrière toute la main retient, tout monte, cheval,
tenu et bouche de soie un peu tirée, un peu rompue et tout monte au sacrifice, les jours tendus, les liens serrés, la vie tourmentée, tout reprend vite, vite, il y a, ils sont, des grains sur la route, tout marche, tout va en plus léger, en plus calme, en plus paisible et plus, et plus, et plus, tout à dire
et beaucoup quand même à redire, le mélange, le balancement, la vie effrayée, entre deux pierres, entre deux mondes, sur la rive et dans l’étang où les enfants se noient, ils sont unis au ciel, ils sont perdus dans la boue grise, et oiseaux, et chevaux la main en arrière, les yeux en avant,
en avant et en haut, tout haut, si haut, au très haut, toutes volontés et vertus défilent, sur tout la raison et toute chose dite, toute erreur effacée, à la vertu, tu es toujours un pas avant la loi, cœur traversé, cœur ignoré, tu te déploies et tu serres sur toi un peuple de tout petits, ils ne savent pas,
quand même, comment cela se nomme, les vertus et les évidences, l’herbe verte, le ciel bleu et la terre si basse en avant, en haut, tout ira sur ce chemin, sur ces collines, ces vallons, bois, rochers, vallons, tout tremble au front, ici quelque chose est passé, et tout, au vent, au ciel résiste
la chaleur, la douceur, le plaisir simple et tranquille d’un nom et de sa qualité, le plaisir simple, la vie tranquille et d’une évidence à l’autre il tourne, tourne, tout y va d’un trait à l’autre, sur la vie, tout est serment sur le temps, sur les épaules, tout tient et plus encore, encore, quand même,
cœur noyé, tempes tenues, tout siffle, une tête en avance, un bras au recul, toute la main en arrière, sur rien, sur tout, la main, le pied et les cailloux, les liens, tout tient, tout y tient, tout remue et je suis encore au bord, il y a la vie, la tienne, les morts, les nôtres, ils sont une révélation, voile
tiré, la lumière frappe encore, on pense on tient, on respire entre deux pierres, entre deux mondes encore, et les yeux en avant, en avant et en haut, tout haut, si haut, au très haut, tout en volonté, quand même un peu plus de lumière.
24 Août 2014.
RépondreSupprimerPlus léger que l’air
la lumière de l’amitié
petites herbes cultivées
mains en calice
longues années
lèvres de soie
et dans la bouche chante la joie
la graine exulte __ lucide excès
entre les pierres
rubans de laine ___ pleurs des enfants
les oiseaux sifflent des mots jolis
les cœurs cognent
au peuple du ciel
le ciel est bleu
la terre est tendre
dans l’herbe verte passe le vent
chaleur des nues
le temps épaule la vie ténue
cœurs submergés dans les cailloux
aux tempes des rosaces
chuchotent les âmes nues
la lumière frappe la pierre
dans les yeux le monde appelle
entre deux rives ___ le sablier