Où vont-ils, ils y sont, il y a, ils sont tout, en éblouissement, un fil tendu et puis l’un l’autre, une auréole et tout, avance, et tout, est fait, et tout, on le dira et tout, du monde changera, les bois, les rochers, les vallons, on pense aux morts et on pense aux feuilles qui tombent, les hirondelles en errance
et puis les restes, tout, à faire et tout, à en tracer, les lignes sur le sol, les rides au menton, les trahisons, les bousculades, tout, est à confronter, un cheval, un cheval et un royaume, au pays de la raison, le fou a quitté l’unisson, une entrave, un complot, des ressources, du temps et aussi des espaces,
des trahisons et des sourires, partir, rougir, dormir, au temps suspendu les yeux s’envolent et tout, au tout, se réclame, ils sont, ils sont et tout, ils mettent dans la poche, dans le temps suspendu, les questions, où vont-ils, où vont-ils, il y a, ils sont tournés et tout, s’embourbe, bois, vallons,
rochers, un ordre tremble et tout, bouge, un peu avant, avant, que tout, que tout, s’écroule et s’en aille de l’un à l’autre, du temps au loin, au loin, endroit, lieu protégé, drap posé au bord, au bord, du fleuve, tout, avance et tout, ira du plus près au plus large, la vie en avance et tout, ce qui tremble,
et soupire, et plus encore la pluie, le vent, les eaux en assemblée, les corps émus, les fils tendus à la main, tout, est à corriger et d’autres coudront et tout, ensemble attacheront, l’enfant à la mère et les aveugles aux inconnus et tout, tirera une clef, une porte, des aventures et de la peur,
beaucoup, tout, en mélange, tout, en pensées, les jeux et les rires et tout, encore sur le devant, les vieilles toujours plus vieilles et les vieux toujours incapables, leur vie résonne, ce chant est lourd, ils sont pendus, ils sont tordus et tout, dépasse, tout, il y a, ils sont en accompagnement des marées,
et des abîmes, tout, tombe et se retourne, une clef dans des mains tremblantes, ici quelqu'un est mort et rien ne compte, ni le poids du suaire, ni le regard sous la paupière, un voile, un bandeau, ils pensent leurs morts si petits, tout, au cœur s’enfoncent les ongles, l’ennui, les cailloux,
et il faudrait des lettres, pour écrire et pour tenir, sur des feuilles, sur des carreaux, l’histoire des saisons une après l’autre, tout, au cœur se donne, fils tendus et jardin clos, les hirondelles en errance et puis les restes, tout, à faire et tout, à en tracer, les lignes sur le sol, les rides au menton, les trahisons,
les bousculades, tout, est à confronter, un cheval, un cheval et un royaume, ils sont en abandon et tout, pense, une auréole, un fil tendu, de pauvres morts perdus et des questions, tout, tiendra bien, ils sont, ils sont et tout, ils mettent dans leur poche, le temps suspendu, où vont-ils, ils tournent,
les questions, ils sont et tout, tourne et tout, s’embourbe, bois, vallons, rochers, un ordre tremble et tout, bouge, un peu en avant, avant, que tout, que tout, s’écroule et s’en aille, de l’un à l’autre, du temps au loin, le chant est lourd, ils sont pendus, ils sont tordus et tout, dépasse tout, il y a,
ils sont posés, nus, et blêmes.
21 Août 2014.
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RépondreSupprimerÉblouissement
feuilles d’or sur le vallon
les hirondelles sont vagabondes
le fou et son cheval
sur les lignes en bousculade
quittent le monde de la raison
sourire aux lèvres et yeux plissés
le temps agite son sablier et dans sa poche
cache l’envol d’un insecte invisible
avant l’effondrement l’insondable folie
les draps du fleuve nouent la vie au pilori
la pluie et le vent tordent les corps
les eaux se mêlent dans la main qui appelle
l’enfant est sur la rive la mère tire le fil
la peur contient le monde
des rires viennent de la mer
les ancêtres sont revenus leur chant résonne
ils sont compagnons du flux et du reflux
l’effondrement est proche
la clef est oubliée dans une poche antique
les paupières sont lourdes elles écorchent la vie
les cœurs sont des cailloux posés sur l’autre rive
les mots refont l’histoire tracée entre les lignes
l’écriture est semence pour fleurir les jardins
les hirondelles tracent au sol des figures libres
le temps abasourdi tourne sur le fil
les pauvres sont perdus dans des questions d’éthique
tout s’enlise rien ne revient il n’y a plus rien