mardi 3 octobre 2023

Au-devant.

Je te vois et tu cherches, il faudrait plus d’air et de lumière, j’en suis, tu y es, nous serons, de calme en calme et d’espace en chantier, de fleurs, de balles perdues, au-devant, sur la rive, le calme et les tensions, tout prend corps, le cœur bat son plein, d’une erreur à une évidence, le son est plein, la joue en creux sur la dérive, sur le chantier, je tourne et tu me mens,

(changé, dans le ciel qui enchante)

Du bleu et des oiseaux, des voiles oubliés, je te revois, tu fermes et je respire, silence et pliure, tu restes et tu fournis des graines et du temps, des fables et des contes, histoires et rumeurs, on avance, on ploie, je tire et tu respires, y être pour en être, et fleurs et pluies, eaux englouties, rumeurs intenses, du froid et du sensible, en avance, au front, au bras, ce qu’il faudrait de frissons et de gerçure, tu te calmes et tu retiens, au bord du gouffre un silence, au fond loin, bien loin un air de chien, tu te demandes, battu, à battre, rien ici ne respire, je ferme et tu consens, tu cherches et je désespère, au ciel bleu, au temps long, au sens perdu, une graine dans l’air, au vent tout danse, je tourne, tu reprends des heures et du sel, tu me mens et j’espère,

(changé, dans le ciel qui enchante)

En attendant de chien, tu te demandes, battu, à battre, les heures et le sens, les collines rondes, tu tiens et tu couvres une main sur le front, des coups à perdre, et tenant, et serrant le grain au creux, paume et sac, et désir désespéré, sans attendre, sans tenir, le calme après le vent, les épaules sous le tissu, tu tiens et tu observes, le cœur, la vie sans artifice, tu demandes enfin, le calme et l’abandon, ce qui reste de certitude, le cœur oublié, tu restes et je t’admire, un va et vient, et du calme pour la main, tu serres et je devine, nous rougirions, nous serions à prendre, à tenir, les oiseaux volent, les yeux serrés, la certitude du poids sur les épaules,

(changé, dans le ciel qui enchante)

Allons, plus d’air et de lumière, les sens, les tensions, tout est réduit, tout reprend corps, le cœur bat son plein, d’une erreur à une évidence.

11 avril 2023.

1 commentaire:



  1. Il faudrait du bleu et des oiseaux dans le silence des pliures. Il faudrait de la lumière sur la rive pour que le cœur prenne corps. Prendre le ciel dans les eaux des rivières, et distribuer les graines aux quatre vents.

    Les heures avancent, griffent le ciel, battent la terre. L’épaule se déchire sous le poids du soleil, près du cœur une empreinte, petit grain de lumière.


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