Tu vois le vent souffle et recommence au pied des arbres. Tu te souviens cette terre nue, étroite sous les feuilles.
Sur
la route chantent les arbres, tu les suis, tu les nommes et les
surnommes. Le vin peut couler, le vent souffler, le désir ouvre son
aile, le vin dans les verres est doux et sucré.
Nous sommes sur
la pente, près de l’ultime frontière. Tu écris et décris les feuilles,
les pas sur les feuilles et l’œil qui scrute le poids des années, le
ciel encombré, le murmure des forêts et ce nom perdu dans les limbes du
temps.
"Où irons-nous, après l’ultime frontière ? Où partent
les oiseaux, après le dernier Ciel ? Où s’endorment les plantes, après
le dernier vent ?" *
* M. Darwich (La terre nous est étroite p.215)
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