Portés
par le silence, sommes-nous du sensible ? Main sur le cœur, le souvenir
en obsession dans la travée des certitudes. Les rêves restent sous
l’oreiller.
Sous les décombres et la poussière, un éternel
recommencement. Yeux au ciel, vie en sursis, les prières sont
dérisoires, une injure à la terre.
Sur les branches les feuilles
sont la vie, en silence et loyauté. Il nous reste le rêve, la main sur
le cœur, la morsure du soleil, un parfum de colère.
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