Cœurs et têtes tournés vers le chemin. Les grilles sont ouvertes et les enfants broyés. Là-bas de grandes batailles et trahisons poussent les portes, ouvrent les ventres. Les corps sont rompus et nus sur le damier.
On coud et découd le drap de la raison. Le sable pleure. Les corps sont perdus et démembrés. Là et ailleurs le sourire est absent, les mots sont déraison, les cœurs épuisés ont le souffle court.
La vie, la mort sont leur pain quotidien, leur onguent d’espérance. Le bruit s’est tu. La terre a bu le sang, les moissons seront précoces. Les mains sont prêtes pour les récoltes. La vie avance, la mort recule.
Le courage peint les mains, plisse les yeux et lisse les cheveux. Les corps grandis s’étirent, se dressent et recommencent leur vie. Le temps est au partage, à la joie du moment, à la beauté retrouvée.
La confiance est regagnée. La vérité boit les larmes. Les hommes sont revenus. Les corps sont des étreintes, les noirs et blancs sur le grand échiquier. Échec et mat, le roi n’est plus.
Maria Dolores Cano, 27 octobre 2019 à 08:39. ici.
On coud et découd le drap de la raison. Le sable pleure. Les corps sont perdus et démembrés. Là et ailleurs le sourire est absent, les mots sont déraison, les cœurs épuisés ont le souffle court.
La vie, la mort sont leur pain quotidien, leur onguent d’espérance. Le bruit s’est tu. La terre a bu le sang, les moissons seront précoces. Les mains sont prêtes pour les récoltes. La vie avance, la mort recule.
Le courage peint les mains, plisse les yeux et lisse les cheveux. Les corps grandis s’étirent, se dressent et recommencent leur vie. Le temps est au partage, à la joie du moment, à la beauté retrouvée.
La confiance est regagnée. La vérité boit les larmes. Les hommes sont revenus. Les corps sont des étreintes, les noirs et blancs sur le grand échiquier. Échec et mat, le roi n’est plus.
Maria Dolores Cano, 27 octobre 2019 à 08:39. ici.
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