I
Tristesse, pour mentir vraiment sur le temps passé, et où sont-ils donc. Il se cherche et il interpelle : avance, avance et vois venir.
Viens, souffle et supporte, accepte et recommence, recommence, embrasse l’horizon et cherche les mensonges, le vrai mentir, la peur et tu soupires et tu acceptes et tu comptes.
Le temps est bien passé, les fleurs retiennent les balcons, colombes infortunées, jetées, à la dérive je flotte et m’interpelle, où est-il donc ton temps passé, à coller, à construire feuille à feuille l’arbre de la liberté, tu te submerges et tu interroges le temps par trop compté. La vie dans l’univers, les oiseaux, les feuilles, les branches et les fruits, il manque, il manque le cœur et bat-il donc et soupire-t-il, tu es au retour, tu es à l’événement, tout commence et tout s’achève, les eaux assemblées, la voile, le bateau, le linge au fil pendu, la lumière sous les branches, entends, entends le souffle et pose tes yeux loin à l’horizon.
Au plus loin, au plus tard, à la tourmente, au retour des bras agités, à la ferveur rompue, aux fils tressés, aux cordes de pendus, il se ferme.
II
Il inquiète et tu trembles encore devant les feux mourants. Ô, vide, vide, il nettoie les planches, aux carreaux et au jour.
La confusion est entrée dans l’ombre, le corps reprend, tranche dans le vif, il se ferait complice, il se ferait métal ardent au soleil, à l’azur, et au bleu du bleu, il pose et commande.
Le jour doit suivre, il faut une émotion, il faut un vide, il faut le calme, avance, respire, reprends la main et pars, on entend, on reprend, on contemple, une image et une autre et des songes mêlés, la vue à l’horizon, les serments sous les branches, les mots gravés et, mains qui tremblent il se cherche, il appelle, ombres heureuses vous passerez, et tordrez la bouche sur la peau, affreux baiser et mots sans raison. Le pied tordu, la sueur coule, il rentre sous le feu, il maudirait les cœurs trop épris, trop tendus et pour mordre et pour craindre de vol en vol, de soirs en soirs, la lumière est tentante.
Le calme n’y reviendrait plus, et de cris et de peurs il a le corps rompu, les images au mur, les oiseaux sous les branches.
III
Il se cherche, il appelle et reprend le souffle, pour raisonner, pour comprendre et demeurer droit dans le tracas qui court.
Il est à déplacer le sable et les gravats et la peau griffée de coquilles, sur les mains, sous les pieds, il coule le lait de figues vertes, pour brûler encore la peau et les raisins il mange, il dévore et dévaste le calme.
Il fuit le repos sur la rive, il n’y a plus un pas pour le porter, il se cherche, il inquiète, les pas trop lourds, les mains sont arrachées, la vie lui va, il se préserve, il s’invente un jour nouveau, une saison, mais amère. Il se reprendrait, il en aurait un sincère remords. La vue au loin, la ligne est calme et il inquiète. Oh, vivre le temps compté, les erreurs, les crimes accumulés, le mensonge toujours la vue sur les collines et devant, bien devant on marche et on se tait. Raisins dévorés les oiseaux volent et réduisent la vendange sans joie, tristesse inutile sur le devant, perdue sur le temps sans arrêt.
Il se cherche et il interpelle, avance, avance et vois venir et viens et souffle, petit amour perdu, petite peur tenue.
IV
Il entend au ciel les oiseaux chanter : vous serez, toujours seuls et plus petits encore.
22 Août 2012.
Tristesse, pour mentir vraiment sur le temps passé, et où sont-ils donc. Il se cherche et il interpelle : avance, avance et vois venir.
Viens, souffle et supporte, accepte et recommence, recommence, embrasse l’horizon et cherche les mensonges, le vrai mentir, la peur et tu soupires et tu acceptes et tu comptes.
Le temps est bien passé, les fleurs retiennent les balcons, colombes infortunées, jetées, à la dérive je flotte et m’interpelle, où est-il donc ton temps passé, à coller, à construire feuille à feuille l’arbre de la liberté, tu te submerges et tu interroges le temps par trop compté. La vie dans l’univers, les oiseaux, les feuilles, les branches et les fruits, il manque, il manque le cœur et bat-il donc et soupire-t-il, tu es au retour, tu es à l’événement, tout commence et tout s’achève, les eaux assemblées, la voile, le bateau, le linge au fil pendu, la lumière sous les branches, entends, entends le souffle et pose tes yeux loin à l’horizon.
Au plus loin, au plus tard, à la tourmente, au retour des bras agités, à la ferveur rompue, aux fils tressés, aux cordes de pendus, il se ferme.
II
Il inquiète et tu trembles encore devant les feux mourants. Ô, vide, vide, il nettoie les planches, aux carreaux et au jour.
La confusion est entrée dans l’ombre, le corps reprend, tranche dans le vif, il se ferait complice, il se ferait métal ardent au soleil, à l’azur, et au bleu du bleu, il pose et commande.
Le jour doit suivre, il faut une émotion, il faut un vide, il faut le calme, avance, respire, reprends la main et pars, on entend, on reprend, on contemple, une image et une autre et des songes mêlés, la vue à l’horizon, les serments sous les branches, les mots gravés et, mains qui tremblent il se cherche, il appelle, ombres heureuses vous passerez, et tordrez la bouche sur la peau, affreux baiser et mots sans raison. Le pied tordu, la sueur coule, il rentre sous le feu, il maudirait les cœurs trop épris, trop tendus et pour mordre et pour craindre de vol en vol, de soirs en soirs, la lumière est tentante.
Le calme n’y reviendrait plus, et de cris et de peurs il a le corps rompu, les images au mur, les oiseaux sous les branches.
III
Il se cherche, il appelle et reprend le souffle, pour raisonner, pour comprendre et demeurer droit dans le tracas qui court.
Il est à déplacer le sable et les gravats et la peau griffée de coquilles, sur les mains, sous les pieds, il coule le lait de figues vertes, pour brûler encore la peau et les raisins il mange, il dévore et dévaste le calme.
Il fuit le repos sur la rive, il n’y a plus un pas pour le porter, il se cherche, il inquiète, les pas trop lourds, les mains sont arrachées, la vie lui va, il se préserve, il s’invente un jour nouveau, une saison, mais amère. Il se reprendrait, il en aurait un sincère remords. La vue au loin, la ligne est calme et il inquiète. Oh, vivre le temps compté, les erreurs, les crimes accumulés, le mensonge toujours la vue sur les collines et devant, bien devant on marche et on se tait. Raisins dévorés les oiseaux volent et réduisent la vendange sans joie, tristesse inutile sur le devant, perdue sur le temps sans arrêt.
Il se cherche et il interpelle, avance, avance et vois venir et viens et souffle, petit amour perdu, petite peur tenue.
IV
Il entend au ciel les oiseaux chanter : vous serez, toujours seuls et plus petits encore.
22 Août 2012.
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