mercredi 16 octobre 2019

Retour, le livre est de la loi.

1

Dans la tasse est l’inquiétude, coupe vide d’imposture. La blessure est sur la rive.

La mort est volupté, douceur de l’aventure.

Sur la page une déchirure, une écorchure, c’est l’heure de la rupture. Le froid du jour dicte la loi, tire l’innocent de sa torpeur. La chair absente, les os à vif. La vie élue.

Lamentations.

2

L’œil respire, palpitation. Le mensonge est dans l’arène. Un souffle dans l’ombre, l’air ruisselle sur l’onde.

La parole est de caillou, le mot est une souffrance. Songe d’une nuit inattendue, ancienne et revenue.

Triste héritage et mur d’effroi, le jour perd ses repères. La mort rode, elle est à naitre, elle est le froid.

Construire et déconstruire, la peau de l’arbre est une brûlure, sa chair offerte au sacrifice, de son corps nait la loyauté.

3

Les mots sont sur le fil, ils claquent au vent, futilité et arrogance.

L’amour est là, ouvre les yeux. Baiser posé au coin des lèvres. Un rire éclate à l’horizon.

4

Un nuage passe, il chante bleu.

Regard perdu au loin, si loin. Silence enfin. Le cœur réjoui dans la lumière.

Maria Dolores Cano, 15 octobre 2019 à 04:42. ici.

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