Petit, petit croyant, tremble, croyant, et posée au front, au devant, une question de joie et d’attention, d’intentions cachées, de gré, de force, tu te penches sur le nez, sur les yeux de ceux qui sont nés, qui dorment, loin ils tirent un poil sans fin.
Tu juges et tu imposes, la vie sans sacrifice, le temps sans y penser, les cheveux droits, la main en transe, le calme au vert et les pensées sous les arbres, sous les troncs. Tu ne crois rien, tu penses tout, et jaloux, jaloux tu observes, tu juges et tu condamnes, les assassins toujours si beaux, les rayons noirs, les bouches claires.
On se suspend, on se plaît à dire des sottises, des choses seules, des regards doux, un baiser ici, une main tendue par là-bas, sur le sable. Sous les ombrages, les animaux s’en vont chantant le calme, ils sont à attendre, ils sont à voir, ils avancent et tout change et tout changerait dans l’instant, dans le temps clair, dans l’ombre forte. Ils sont, ils respirent ensemble le même air de paradis.
Du plus loin au plus haut, en gerbes d’or et en cailloux, ils chanteront le monde à venir d’enfants perdus, enlacés dans la joie, en poils fins et muscles soudés. La main tendue plus loin, de l’épaule au paradis, au pré, ils chantent l’obsession.
Il marche, il marche, il cherche et trouve le chemin droit et plein, la vie, la fortune, le partage, il se penche et voit toujours plus loin, plus haut dans l’étendue, à l’abandon dans la clarté qui vibre, il est intensément abandonné, il est perdu et il attend.
Les pieds noués, la bouche fleurie, étoilée, la beauté luit, les yeux ouverts pour tout entendre, pour se débattre et compter les évidences.
Allons y voir et retournons à l’enfance forte, la vie errante, le partage. Ils démontent les meubles éraflés, ils dégarnissent les habitudes, les doigts tendus, les cœurs enlacés, la bouche grande ouverte.
Il ne perd plus de temps, au loin la paille est d’or, le temps est clair, ils chantent et bondissent d’un rocher à une raison, ils sont vifs et brandissent la lampe des merveilles, la clarté vive, les mains tendues aux rosiers et leurs épines. Oh, lécher et comprendre le sang, il coule et tout il tache, il est une bénédiction.
Ils sont sortis, ils cessent sur la couleur, sur l’odeur, sur le chant ancien, sur les plus vieilles certitudes.
Tu vas devant, tu vas rêvant et tu poursuis et articules un mot, un autre, d’un temps à l’autre et clair et long, tu t’effarouches, beauté même, et tu contiens la vie errante, la vie sans fin.
Tu dis le mystère des lois, beauté chantante, sans peur, tu avances et tu te perds, tu arroses le pied, la main des plus farouches, des plus sensibles.
La confiance est à l’aube, dans le pied, dans la main, dans la poitrine, enfin, tu vois le genou et la jambe, la force luit et tu espères.
13 Août 2012.
Tu juges et tu imposes, la vie sans sacrifice, le temps sans y penser, les cheveux droits, la main en transe, le calme au vert et les pensées sous les arbres, sous les troncs. Tu ne crois rien, tu penses tout, et jaloux, jaloux tu observes, tu juges et tu condamnes, les assassins toujours si beaux, les rayons noirs, les bouches claires.
On se suspend, on se plaît à dire des sottises, des choses seules, des regards doux, un baiser ici, une main tendue par là-bas, sur le sable. Sous les ombrages, les animaux s’en vont chantant le calme, ils sont à attendre, ils sont à voir, ils avancent et tout change et tout changerait dans l’instant, dans le temps clair, dans l’ombre forte. Ils sont, ils respirent ensemble le même air de paradis.
Du plus loin au plus haut, en gerbes d’or et en cailloux, ils chanteront le monde à venir d’enfants perdus, enlacés dans la joie, en poils fins et muscles soudés. La main tendue plus loin, de l’épaule au paradis, au pré, ils chantent l’obsession.
Il marche, il marche, il cherche et trouve le chemin droit et plein, la vie, la fortune, le partage, il se penche et voit toujours plus loin, plus haut dans l’étendue, à l’abandon dans la clarté qui vibre, il est intensément abandonné, il est perdu et il attend.
Les pieds noués, la bouche fleurie, étoilée, la beauté luit, les yeux ouverts pour tout entendre, pour se débattre et compter les évidences.
Allons y voir et retournons à l’enfance forte, la vie errante, le partage. Ils démontent les meubles éraflés, ils dégarnissent les habitudes, les doigts tendus, les cœurs enlacés, la bouche grande ouverte.
Il ne perd plus de temps, au loin la paille est d’or, le temps est clair, ils chantent et bondissent d’un rocher à une raison, ils sont vifs et brandissent la lampe des merveilles, la clarté vive, les mains tendues aux rosiers et leurs épines. Oh, lécher et comprendre le sang, il coule et tout il tache, il est une bénédiction.
Ils sont sortis, ils cessent sur la couleur, sur l’odeur, sur le chant ancien, sur les plus vieilles certitudes.
Tu vas devant, tu vas rêvant et tu poursuis et articules un mot, un autre, d’un temps à l’autre et clair et long, tu t’effarouches, beauté même, et tu contiens la vie errante, la vie sans fin.
Tu dis le mystère des lois, beauté chantante, sans peur, tu avances et tu te perds, tu arroses le pied, la main des plus farouches, des plus sensibles.
La confiance est à l’aube, dans le pied, dans la main, dans la poitrine, enfin, tu vois le genou et la jambe, la force luit et tu espères.
13 Août 2012.
La joie cachée au fond des yeux. Le sommeil nait des étoiles. La vie est fidèle au temps venu sous les arbres. Le doute est grand, précieux.
RépondreSupprimerA la bouche une pointe assassine.
Le temps en suspens, les regards sont de douceur, la main se tend, le baiser est sur le sable. Une voie claire ouvre le ciel.
L’or effleure les pierres. Un chant du monde enlace la joie, caresse le cœur de l’enfant sauvage. La vie est de fortune en cette clarté promise.
Beauté en fleur dans la bouche orpheline.
L’enfant est retrouvé, sa vie n’est plus errante. Il croise ses doigts sur ses anciennes blessures, son cœur s’embrasse, à sa bouche la gravure.
Le temps lui appartient, un rayon d’or glisse à son cou, il chante et se souvient le rocher du pardon. Il écarte les épines, et boit le suc de l’absolution.
Sa bouche cœur de rose est couleur de vermeil.
Le rêve attire les mots, la beauté panse le temps. Sur le bras du couchant l’enfant pose son nom. Il déplie le mystère, laisse fuir ses peurs. Dans sa main une fleur nait d’entre les pleurs.
Son cœur est en chemin vers la grande lueur.
rectification : " son cœur s’embrase " et non s’embrasse
RépondreSupprimer;-)
merci pour cette mise en lumière toujours
bonheur de ce compagnonnage ... merci