Non plus, aussi joyeux, et, non pareil, et, quel sens, sur le pré les oiseaux, insensé, et ce qui vole d’ailes et d’élytres, des paroles pour conquérir, pour entreprendre, et, pour donner, une histoire en avance, laquelle, un pied tendu, une certitude, quelle obsession, tu tournes insolemment, tu me tiens, main,
entre les doigts de chaque main quelle évidence, des preuves, des cailloux, des bijoux, et, d’or, et, de sentiments, sur le ciel tout cela est à graver, heureux instants, quelle est ma joie, je tiens, et, tu débarrasses des pierres orientales, des ors du Caucase, et, des outils, fer blanc, ronce de noyer, des couteaux,
et, des agrafes, à tailler, à fendre, à défendre, pour ici encore, et, encore, et, du flanc, et, de la hauteur, un rayon, des étangs, des chiens, je tourne, et, tu confonds, et, descendu, et, sans entrain, et, retenu, et, oubliant, je te retrouve, tu me glaces, front désolé, ceinture longue, je pars, je pars, et, me trouve,
tenant, je ne sais où, et, je ne sais quand, tout en avance, tout en refrain, des ombres bleues, de l’espérance, des rendez-vous, retrouvons-nous, rendons-nous, et, allons-y, et, revenons, et, rentrons, adieu, adieu, il va pleuvoir, je te tiens, et, tu me désoles, il va pleuvoir, content, et, possédé, en avant,
sur la plus grande table, tout arrive, et, repart, et, donne, lieu caché, tenu serré, j’entends, et, du pont jusqu’à la rue, le calme rentrant, la figure cédant, je trame, et, tu me désespères, chemin tordu, cœur tremblant, au reposoir, à la mûrisserie, à la corolle, les animaux avancent, tendons, tendons,
la jambe, tenons le cou en équilibre, la vue par côté, les yeux ouverts, je trame, et, tu envoies des océans de pleurs, des ruisseaux de pardons, pour conquérir, pour entreprendre, et, pour se donner une histoire en avance.
24 août 2021.
RépondreSupprimerJoie des oiseaux
paroles en envol
une histoire de lumière - de souffle
entre les mains
des cailloux d’or – le ciel est grave
seule demeure l’impuissance
la joie frileuse d’un cœur fragile
d’un cœur gelé
ombres et couleurs
des voix appellent et puis se mêlent
au gris du ciel – à l’heure grave
aux yeux en pleurs
l’océan gronde
soif du monde