dimanche 2 octobre 2022

Tu tournes et tu entraines.

Cent fois sur le métier, on dit, redit, répète encore et encore, une fois de plus une vague en silence, je tourne et je fonds, et depuis lors et pour longtemps j’enclenche, les instants tressautent, j’enclenche, les vagues pour oublier, le ressac, le repli, le sommet et l’allure, matin tremblant, fleurs ouvertes,

je viens, et je supplie les cœurs à l’aventure, et boucle, boucle, toujours la même trame, le même drapeau, toile élargie, fureur inacceptable, confiance directe et soins partout, et figures lisses, je donne et je mords, je suis et j’accable, la confiance à perdre, les chevaux à seller, la vie perdure, songeant,

sommes-nous au cœur du voyage, au cœur en partage, la floraison venue, les larmes, tout ici avance et je profite, le cœur arraisonné, la bouche confiante, diras-tu ton secret, feras-tu les pas qui comptent, et serein, et heureux, plein de calme et de fierté, tu tournes et tu entraines un monde de splendeurs,

merveilles et aventures, je tiens, je viens, tu remplis et tu coches, les fleurs sur le versant, les feuilles sur les branches, la vie avancée, le calme, le repos, on en vient à dire, et à dire, timidité et conscience, je trouve et je tiens, j’approuve et je conçois, nous sommes, nous y sommes, encore pour longtemps,

les fleurs sur les branches, les feuilles mortes au pied, en bas dans l’ombre, le sens de l’histoire, le compte des vagues, le tournant de la vie, les eaux assemblées, le reste et le bien, il faut entendre, encore entendre, le cri des oiseaux, figures cachées, force inséparable, il tient, il tient et à quoi, et à qui, tourne,

je tourne et tu reviens, les vagues pour oublier, le ressac, le repli, le sommet et l’allure, matin tremblant, fleurs ouvertes, je viens, on dit, redit, répète, encore, une fois de plus, une vague en silence.

  12 août 2021.

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