vendredi 28 octobre 2022

Simples et effacés.

Je compte et décompte, le temps venu et le trouble, l’inquiétude, tout tombe vers l’avenir, les étoiles déposées, les pierres arrachées, les arbres sans racines, tout s’envolerait, et envolez-vous-en, j’ai oublié le regard, sans pitié, sans regret, la bouche et le genou, en grande faiblesse, la tyrannie, le déluge,

l’effroi, tout recommence, tu grattes la terre, tu déchiffres, les yeux battus, tu risques un jour encore, une punition, et la semaine, et le mois, à regretter entre les cailloux, sur les épines, un pincement, le cœur sur la cendre, je te tiens, tu viens où vole un oiseau blessé, où vont les animaux, le cœur meurtri,

au combat, l’effroi conduisant en souffrance aux regrets : je te suis, je te tiens, tu armes et tu précises, et tu, et je, et un discours : il dit aux végétaux nombreux paraissez, je tremble à l’éclaircissement, je risque à la raison, aux affres, je termine et tu acceptes, le retour est redoutable, la vie penchée, tu avances,

un temps encore lointain et incertain, redoutable, un trésor sous le pied, les graines envolées, le cœur sans image et ce qui reste, le reste, en majuscule, merveilleusement suspendu, sans crainte, déployés les affres, la terreur, le désespoir, les choses terribles, le regard détourné, l’ivresse de Noé, les aventures,

et sans fin un avenir de lave, des éclairs de raison et du sucre pour les enfants, je te tiens et tu acceptes les paroles interminables, tout tombe vers l’avenir, les étoiles déposées, les pierres arrachées, les arbres sans racines, tout s’envolerait, et envolez-vous-en, on a oublié, le pari perdu, le cœur dévasté. 

24 août 2021.

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