On irait, et cela ira.

Cela ira, la description des pierres une à une, la durée et le concret, pierres englouties, regards en croix, au-devant, à l’entrée, sur le front et les murs, des façades de regrets, avec le temps, du plus grand au plus avancé, l’énergie des mensonges, et sans rien à dire et sans comprendre, surtout, cela, ne rien en dire et accumuler, pour déprendre, pour comprendre, pour entendre, et revenir, boire et chanter : les contrastes, les aventures, du miel, ensemble pour l’éternité, douceur du moment, l’écho est installé, stable et chantant, du facile et du surprenant, je tombe, tu tombes et nous monterons, remontant sans trembler, pour tenir, tenir et construire des villes en avance, des pays, des marées pour le retour de la lune et du ciel étoilé, du tendre sans conséquences, des efforts, s’il y avait une coupure et si du ciel descendaient les ombres sacrifiées, une multitude, mascarades, meurtres et complications, tout au ciel, tout en haut des histoires de pluie, de vent et de commencement, en explosant, en remettant, en divisant, le désir, le repos, les objets sans significations, ils estiment encore l’utilité, ils et eux, et en somme, et pour combien, pour quand, je tourne et tu observes, et devant et encore, ils et eux, et la multitude, de fenêtres en toit et de greniers en frondaisons, feuilles et gens, et bêtes et ustensiles, je les tiens, je les reçois, je sens et j’avance pour au-devant pour au lointain, pour encore et encore dire et faire le tri, le partage, les eaux et le sec, on irait, et cela ira, et tout avancera, les œuvres et le temps suspendu encore et encore, d’un cœur sur son rocher, d’une aventure pour défendre : les rires et les corps et les pensées, pour dire et redire, les pierres une à une.  

18 août 2021.