Entendre
sans comprendre, ni confondre les saisons. Chemins forestiers et corps
des arbres. Les pierres et les feuilles si proches à l’orée du jour.
Eaux renouvelées, paroles rouillées parmi les herbes sur la berge. Cœur
bohème, le rêve est une flamme énorme.
Le calme revenu, sous les
pierres du temps. Le cœur en partance, comme le bleu du ciel qui nous
traverse et nous égare. On aimerait croire au tourment pour mieux
comprendre le ciel et ses égarements.
Silence des arbres,
meurtrissures et brûlures de leurs corps sur l’écorce aguerrie de la
terre. Les mots du poète, comme un frais ruissellement les protègent
encore du pire à venir.
dimanche 16 octobre 2022
Retour, "Le corps abandonné. "
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