dimanche 16 octobre 2022

Retour, "Le corps abandonné. "

Entendre sans comprendre, ni confondre les saisons. Chemins forestiers et corps des arbres. Les pierres et les feuilles si proches à l’orée du jour. Eaux renouvelées, paroles rouillées parmi les herbes sur la berge. Cœur bohème, le rêve est une flamme énorme.

Le calme revenu, sous les pierres du temps. Le cœur en partance, comme le bleu du ciel qui nous traverse et nous égare. On aimerait croire au tourment pour mieux comprendre le ciel et ses égarements.

Silence des arbres, meurtrissures et brûlures de leurs corps sur l’écorce aguerrie de la terre. Les mots du poète, comme un frais ruissellement les protègent encore du pire à venir.

Maria Dolores Cano, 16 octobre 2022 à 10:25.

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