dimanche 9 octobre 2022

Tu menaces et tout gronde.

Et c'est en haut et c'est en bas, entendre et recommencer, y être et pour essayer, oh, en finir de la lassitude, je te tiens et tu recommences, en sommes-nous, de foi et de d’espérance, en sommes-nous chargés, contenus et contenant encore, plus du bien et du mal, du mélange, haut et bas, avenir,

tout à venir et comprendre, nous sommes, et nous revenons, oh et je, et tu, et nous, de biens en biens, nous sommes, d’efforts perclus, monter la pente, pour demander encore, monter, du sacrifice et du carnage, quand tu nous tiens, encore quand commencent les choses différentes, maintenons, ici on maintient,

quand on avance, du flot et du rapide, du neuf et de l’ancien, pour chaque jour, pour chaque main, pour les yeux et toutes les stupeurs, les pas, anciens, anciens les bornes oubliées, et les yeux et le sacrifice, au ciel rendu les bornes oubliées, je tiens et tu maintiens, tu menaces et tout gronde, en haut,

en bas, les rues débordent et reviennent au calme, transports confondus et yeux perdus, je tourne et tu viens, des rêves abandonnés et le temps si étroit maintenant, j’abandonne l’éternité, je tourne et je replace un mot pour un autre, une parole pour une déconvenue, du mystère et de la charité, encore,

temps compté, tout est court et les nuits et les jours, et, ce qui reste, est réglé, d’un œil, d’un pied, pour une main, pour un cœur, pour ce qui est oublié, les enfants abandonnés, les silences, les animaux sans nom, au creux, au creux de l’incendie, d’une révolte à l’autre, offres, ordres, commandes,

des paroles, des bijoux, ce qui est du est à comprendre sans regarder, sans décider, sans accepter et régner sur les regrets, les trésors abandonnés, il reste, tout encore à dire pour expliquer.

15/17 août 2021.

1 commentaire:

  1. Recommencer sans lassitude et espérer le métissage. Aller plus haut encore que le plus haut, et se prendre dans les filets de la perception. Ombre et mystère sous les feuilles, l’éternité est un mirage.

    Rêver en négatif, sur le recto de la page les mots s’impriment à l’imparfait. Temps retrouvé et temps abstrait, la nuit le jour en un seul trait.

    Le cœur bat plus fort que l’orage. L’œil est en feu. L’enfance met à jour nos sentiments premiers. Les paroles s’envolent par-delà ce que la voix ne peut décrire.

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