mardi 28 janvier 2020

Dans ce vallon. II

Je ne pense plus, dire oui, et dire, ceci, cela, et hésiter, dire non, une plaisanterie, et oui et non.

L’histoire, la vie, jetées aux yeux, tout passe entre l’un et l’autre, tout passe de l’un à l’autre.

Où donc va ce chien, de son histoire à la notre, du plus petit au plus grand, le décor a une histoire.

On arrache les mauvaises herbes, au fond, jardin, je poserai seul mes armes, ma bannière, héros terrible.

Tu vas, tu viens et tu inventes une variation. En promesse de vent, je cherche les feux éteints.

Tout comptera vraiment, le vent souffle, les yeux fatiguent à l’horizon, tout est calme et tranquille, ils auront vraiment vécu.

On y passe, sans voix ils ont peur, tout lance au ciel, ils se battront et s’embrasseront, ils figeront l’avenir, frères ennemis, soutenus du plus haut, du plus miséricordieux, ils tueront pour réconcilier.

Je ne pense plus oui, non, en plus, en moins. Tout se transformera, tout est une plaisanterie, tout.

12 Août 2013/10 Août 2014.

1 commentaire:

  1. Dire
    l’histoire

    grandes équipées
    petits destins

    les herbes folles dans les jardins
    armes oubliées ___ vie retrouvée

    métamorphose
    vents destructeurs

    passe le temps

    les voix sont grises
    la peur exquise
    luttes sans fin
    d’abord l’instinct

    supplication
    mensonges constants

    le ciel absent



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