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Et si j’avais des fils, auraient-ils des chevaux.
06 Août 2014.
Petit jardin perdu, une herbe n’y sourit pas, un chant en plein, une coquille, ils sont à l’abandon et tournent sous les branches, et vides et abandonnés et meurtris de pierres sombres, on demande, on se tait, on divague, on tourne une blessure, un coup, à vide, perdus, abandonnés, fermés.
On se resserre, il y a, il faut de la gloire et du travail, pour chaque mur, pour chaque plante, une affaire, un malheur, un abandon. A l’évidence, perdu, petit jardin. Il est une souffrance, il est en haut et bien perdu. Il faut pendre aux branches des illusions, des impressions. Surface et regrets.
Herbes sèches, remords, tout est à vide, tout est à sac, la main, le cœur, le pied, les espérances, sur le devant et au lointain, petit, petit jardin sans existence, tu es venu, tu es parti, au hasard, à la tâche, rameur perdu, grand éventail et arbre sans racines, cœur éloigné, perdu, loin, engagé, terrible.
Une vie, une erreur et des trahisons sans mesures, du vent et des cailloux, rien ne revient, tout est en morceau, de la vigueur et un orgueil terrible et vieux, une surface de pierres sombres, des raisons pour les aveugles, pour le temps, pour la liberté, et mots, et choses, et graines oubliées.
En surface, une erreur, un point, un nombre, il reste des outils et de la rouille, il y a des cœurs éreintés et des silences sans retour. Au loin, au près, on invente une vie d’aventure, des métaux, des aveux, de la terre retournée, oiseaux surpris, cœurs andalous, une évidence : la vie dure, surtout.
Et tout se tient, on tend une coquille, un sac perdu, tout à jeter, tout à brûler et tout comprendre, l’eau, l’air, le terre, et le feu. Sur les pierres sombres, on tire, on coupe, on racle, le sol, la soif, les cœurs, les mains. Un corps tombé, une chanson, un vertige, la vie se lance, les yeux sont lourds.
Jardin perdu de bêtes folles, de pieds tordus, de bois rentré, la porte est rouge, les feuilles au ciel hésitent. Sans y penser, sans convenir, des histoires, des aventures, contre la porte, contre le mur, ils se frottaient, oiseaux qui recommencent. Un ciel perdu, un cœur troué, la vie est une certitude.
Rien ne se change et tout on voit, on pense, des feuilles étalées, du linge au bras, des enfants à retrouver, petits et loin, sans place. Le temps est mordu, le pied est froid, la vie tourne. Encore, petit jardin perdu, tout est abandonné, de l’eau, du feu, de l’air, la terre coule, il y a encore du souvenir.
Petits enfants lointains, longtemps. Sous les branches il est venu, au hasard il est parti, sans cœur, sans voix, tout traîne, le sens et l’habitude, soleil noyé, mains au repos, corps étendu et rides sur le dos, on se repose, on se tient, on cherche tout, le temps passe, jardin perdu, enfants trouvés.
On tombe de branche en branche.
07 Août 2014.
On se resserre, il y a, il faut de la gloire et du travail, pour chaque mur, pour chaque plante, une affaire, un malheur, un abandon. A l’évidence, perdu, petit jardin. Il est une souffrance, il est en haut et bien perdu. Il faut pendre aux branches des illusions, des impressions. Surface et regrets.
Herbes sèches, remords, tout est à vide, tout est à sac, la main, le cœur, le pied, les espérances, sur le devant et au lointain, petit, petit jardin sans existence, tu es venu, tu es parti, au hasard, à la tâche, rameur perdu, grand éventail et arbre sans racines, cœur éloigné, perdu, loin, engagé, terrible.
Une vie, une erreur et des trahisons sans mesures, du vent et des cailloux, rien ne revient, tout est en morceau, de la vigueur et un orgueil terrible et vieux, une surface de pierres sombres, des raisons pour les aveugles, pour le temps, pour la liberté, et mots, et choses, et graines oubliées.
En surface, une erreur, un point, un nombre, il reste des outils et de la rouille, il y a des cœurs éreintés et des silences sans retour. Au loin, au près, on invente une vie d’aventure, des métaux, des aveux, de la terre retournée, oiseaux surpris, cœurs andalous, une évidence : la vie dure, surtout.
Et tout se tient, on tend une coquille, un sac perdu, tout à jeter, tout à brûler et tout comprendre, l’eau, l’air, le terre, et le feu. Sur les pierres sombres, on tire, on coupe, on racle, le sol, la soif, les cœurs, les mains. Un corps tombé, une chanson, un vertige, la vie se lance, les yeux sont lourds.
Jardin perdu de bêtes folles, de pieds tordus, de bois rentré, la porte est rouge, les feuilles au ciel hésitent. Sans y penser, sans convenir, des histoires, des aventures, contre la porte, contre le mur, ils se frottaient, oiseaux qui recommencent. Un ciel perdu, un cœur troué, la vie est une certitude.
Rien ne se change et tout on voit, on pense, des feuilles étalées, du linge au bras, des enfants à retrouver, petits et loin, sans place. Le temps est mordu, le pied est froid, la vie tourne. Encore, petit jardin perdu, tout est abandonné, de l’eau, du feu, de l’air, la terre coule, il y a encore du souvenir.
Petits enfants lointains, longtemps. Sous les branches il est venu, au hasard il est parti, sans cœur, sans voix, tout traîne, le sens et l’habitude, soleil noyé, mains au repos, corps étendu et rides sur le dos, on se repose, on se tient, on cherche tout, le temps passe, jardin perdu, enfants trouvés.
On tombe de branche en branche.
07 Août 2014.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerUne herbe
RépondreSupprimerune coquille sous les branches
une blessure comme une gerçure
plantes en souffrance
dans ce jardin sans retour
illusions disparues
main sur le cœur
le remord en épingle
chemin perdu
racines anciennes
égarement
cailloux sous les genoux
le vent tranche les cœurs
lambeaux de larmes
le ciel pleure
graines acerbes
la rouille est sur la joue
de la jeunesse en pleurs
silence frémissant
à l’intime de la terre
cœur de braise
coquille sous les branches
cœur brûlé sur la tranche
puits de mots ciselés
vertige
« effroyable jardin »
grenade ouverte ___ pépites rouges
oiseaux en feu dans le ciel cramoisi
rien ne bouge
morsure du temps
sur du papier jauni
l’enfance est loin
sous les branches la coquille brisée
silence de traîne
cœur en apnée
le temps passé