poésie à franquevaux. V
michelchalandon@free.fr
mercredi 22 janvier 2020
Retour, enfants trouvés.
Une herbe
une coquille sous les branches
une blessure comme une gerçure
plantes en souffrance
dans ce jardin sans retour
illusions disparues
main sur le cœur
le remord en épingle
chemin perdu
racines anciennes
égarement
cailloux sous les genoux
le vent tranche les cœurs
lambeaux de larmes
le ciel pleure
graines acerbes
la rouille est sur la joue
de la jeunesse en pleurs
silence frémissant
à l’intime de la terre
cœur de braise
coquille sous les branches
cœur brûlé sur la tranche
puits de mots ciselés
vertige
« effroyable jardin »
grenade ouverte ___ pépites rouges
oiseaux en feu dans le ciel cramoisi
rien ne bouge
morsure du temps
sur du papier jauni
l’enfance est loin
sous les branches la coquille brisée
silence de traîne
cœur en apnée
le temps passé
Maria Dolores Cano, 22 janvier 2020 à 11:29.
ici
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plantes en souffrance
dans ce jardin sans retour
illusions disparues
main sur le cœur
le remord en épingle
chemin perdu
racines anciennes
égarement
cailloux sous les genoux
le vent tranche les cœurs
lambeaux de larmes
le ciel pleure
graines acerbes
la rouille est sur la joue
de la jeunesse en pleurs
silence frémissant
à l’intime de la terre
cœur de braise
coquille sous les branches
cœur brûlé sur la tranche
puits de mots ciselés
vertige
« effroyable jardin »
grenade ouverte ___ pépites rouges
oiseaux en feu dans le ciel cramoisi
rien ne bouge
morsure du temps
sur du papier jauni
l’enfance est loin
sous les branches la coquille brisée
silence de traîne
cœur en apnée
le temps passé