vendredi 20 mars 2020

Jour tordu et dans.

I

De ce mystère rien ne vient, tout se disperse et on voie, temps incertain et herbes, on joue sur le chemin et on pense la caresse, ne rien voir, ne rien dire, tout essayer, pour entendre et comprendre, on cherche, on voit, quelle vie.

Tout réunir, des pas en trop, d’une branche à une autre, pour essayer, temps dispersé, de tout réunir, jours convoités.

La lumière prise, un pas tordu, un pied levé, une histoire pour l’autre, tout pour reconnaître, tout pour réunir, les yeux, le bleu du ciel, les mûres aux buissons, avec une parfaite confiance, des histoires précises et des pas lourds, pour battre l’horizon, dans la chaleur tourner et sans raison prendre, une fois encore, une autre, une autre année, temps égaré, jour tordu, tout se mêle, tout est pris, sans idée, sans astuce, apprendre un océan, tout noyer, pour tout reprendre.
II

Bouquet serré de fleurs tendues, au fond, poche et sac, toile, une envie d’âge et d’âme immense, on choisit enfin une évidence pour une autre vie, un temps compté, un cœur précis, des manières et du geste, un tourbillon long, une boucle voluptueuse, l’histoire gêne, une image pour l’autre et des années d’incertitude, des jours d’incompréhension.

Des jours savants et des jours tristes, armés de cailloux, de poudre, d’odeurs et de rames, on plonge dans l’eau amère, temps perdu, on choisit, pour l’attente et pour le gain, le temps au temps sommeille, sur le devant, en place, une ombre tourne et change.

Tout est à éviter, tout est à retenir, des cœurs dispersés dans l’ombre triste, des histoires, du grain, des herbes sauvages et les fruits se décomposent, temps incertain pour tout reprendre et le mystère encore, dispersé et convoité, le secret est en marche, tout aux confins, tout en absence, tout à marcher, sans croiser, ni regard, ni rire, un monde, une morte saison et laisser.
III

Dire ainsi : on a parlé, on est à entendre, devant, dans l’escalier, sur les murs, tout est à gratter, reprendre, les yeux, la main, le cœur, le nez, et tout noir et tout grave, un silencieux mélange, un bonheur attristé, sombres morts, pauvres absents, tout est changé, tout s’abandonne, les pierres et le sable, le sol et les insectes, tout grince, tout descend.

La main posée sur le bois poli presque froid, les fleurs cueillies au fond et dans la toile, le reste, tout est secret, jour tordu et histoire sans image, bouche fermée et sac cousu, on compte les heures et on jauge, il est un poids pour tous ces grands mystères.

29 Juillet 2015.

1 commentaire:

  1. 1

    Mystère et dispersion
    la caresse est à l’herbe
    la joue sur le chagrin

    la vie tient
    le jour voulu

    une histoire de lumière
    et de reconnaissance
    le ciel rit __ son œil bleu
    colore le fruit

    une année passe __ une autre
    suit __ sel de la mer
    yeux du ciel noyés



    2

    Toile tendue
    offerte aux évidences
    le cœur s’y pose
    tourbillon de roses
    le jour est connaissance

    jours de cailloux et de poudre
    dans l’eau le temps explose
    sans sommeil

    cœurs disséminés
    dans l’herbe les fruits gâtés
    mystère des convoitises
    et des jardins secrets



    3

    Noir silence
    le cœur est mélangé
    le bonheur endeuillé
    sur le sable les insectes
    bourdonnent

    bois de fleur
    la main déploie la toile
    le jour est une image
    un secret cousu main
    une énigme
    une charade


    RépondreSupprimer