mercredi 4 mars 2020

Retour, du souffle et des cailloux.

La lumière est sur la rive. Une espérance, sans dérive. Il faut aimer les histoires de rêves et de cœurs, de matins en couleur. Plier l’éternité et la garder dans la poche. Souffler les cailloux dans l’herbe et leur peindre un visage de glaise et de mystère.

Dans les branches, les fruits de l’évidence. Chaque saison aura son agonie.

Souvenirs de ciel et de lune secrète. Le rêve est grand, les cœurs chancellent et sur la route passe l’étoile. Le grand sommeil pince la joue, caresse l’œil et dans les feuilles croche la nuit. Hier encore, les cœurs étaient sans nombre, les mains cueillaient le fruit, et des rires de lumière glissaient au sein de l’ombre.

Maria Dolores Cano, 04 mars 2020 à 14:06 ici

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