jeudi 26 mars 2020

Retour, pecora et armenta, jour infiniment tordu.

Sept haïkus approximatifs

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1

Le temps d’une vie
les héros égratignent
la fierté du jour

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Parfum de sauge
soleil bleu et ciel marin
oiseaux naufragés



2

Les herbes volent
vrombissement d’insectes
l’oreille aux aguets

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Au loin la rumeur
des troupeaux sur la route
le cœur résonne

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Une lune bleue
silencieuse dans la nuit
ses pleurs se sont tus



3

Genoux écorchés
au ciel tremblement de cœur
des feuilles brûlées

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Comptage du temps
et d’une vie sans retour
à travers les mers


Maria Dolores Cano, 26 mars 2020 à 11:47. ici

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