Sous le sable
la joie tranquille
enjambe le monde
le temps perdu et retrouvé
cailloux dans l’herbe à fleur de peau
l’été est mort le cœur en feu
armée d’étoiles
et poudre aux yeux des innocents
secrets d’enfants
guirlandes de maux sanglées aux vents
à l’aube le jour assassine la nuit
grand cri d’effroi d’un guerrier novice
sous la pluie le malheur prend la route
les oiseaux cœur en fête cherchent le printemps
consolation des jours enfouis dans la tourmente
un chant s’élève __ l’enfant paraît
la mer chante sa plainte toujours recommencée
Maria Dolores Cano, 31 mars 2020 à 10:31. ici.
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