dimanche 24 mai 2020

D’azur et blanc.

1
A l’ombre, abrité, au calme, on palpite, encore grand, encore plus agité, palpitant, sans regard, faisant, on pointe, on désire, sur le devant la tour est engagée, soleil, marais, tu tiens, tout te devient, encore, encore, bien plus, nécessaire, du grand à grand, de l’ardeur, de la joie sans raison, sans mensonge.
2
Sur la plaine, dans le soleil, il plante, il contemple, il donne, tout au-devant, à son devoir, il pose une à une les pierres de son chemin, tu tournes, tu tiens, ensemble dans la vie, dans la rumeur tout ici vient, tout ici murmure : je pense, je donne tout au temps, je compte dans l’attente, au calme, on palpite.
3
Rêve d’azur et blanc, les oiseaux volent, tout à en dire, des herbes vertes, des oiseaux, tout passe, oiseaux, petits animaux, je chante, je comprends, l’attente est longue, du plus haut au plus lointain, de la rumeur au frisson je m’abandonne, oiseaux passants, je vous suis offert, je prends, passe au calme.
4
On palpite, rêve d’azur et blanc, je compte, pattes, becs, plumes, tout au ramage, devant à l’ombre, à l’abri, indiscret revenu, je chante, je compte : plumes, pattes, becs, tout au-devant, tout au frisson, les plus grands, les plus nombreux, si blancs, si blancs, posés aux nuages, une impression, le soleil.
5
Est haut nuage noir, oiseaux blancs, en vols serrés, blanc tout éclate, tout convient, on demande, on reprend, j’en suis à un premier voyage, comme à plaire, comme pour dire, je suis ici, décor, je tiens au ciel, le blanc, le noir, tout fort venu, tout encore à tenir, oiseaux posés aux nuages blanc de blanc.
6
Et noir d’orage, du grand aux grands, du blanc au blanc, noir et blanc de chaleur, du blanc au blanc, et noir, et noir d’ici à jamais, orage et amertume, je suis ici, je vois et je tiens, au ciel sont les oiseaux, tout ici se désigne, au calme on palpite, rêve d’azur et blanc, les vallons et le jour, tout est perdu tout.
7
Et composés, oiseaux étirés, pattes rouges, sans âge, sans fonction, on est au ciel et on éclaire la route, on, on, nous, nous, d’élégance et de fragilité, j’y vais, j’y vais, tout ici au ciel se rime, et tout avance, tout est commandé, oiseaux du ciel venus de la boue, suivez les recommandations, portez vos ombres.
8
Aux arbustes, soyez ici, soyez là-bas, tournez, volez, remplissez le ciel bleu, défendez votre histoire, du fond, du fond des âges je vous entends, je vous recommande et je vois tout, tout, ce tout ici commande, j’en suis encore à dire, à faire, je suis l’indiscret qui ne se tait, je suis d’ici, je regarde, encore chante.
9
Je parle peu et tout ici et tout là-bas, il faut refaire, il faut tout dire, la nuit le jour, reprenant l’ombre, à l’ombre, au calme, on palpite, rêve au calme, on palpite, rêve d’azur et blanc.
04 Août 2016.

1 commentaire:


  1. 9 haïkus approximatifs

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    L’ombre palpite
    on désire le soleil
    l’ardeur et la joie

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    Les pierres posées
    la vie est une rumeur
    un cadeau au temps

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    Un rêve d’azur
    et de grands oiseaux tout blancs
    abandon total

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    Pattes et plumes
    à l’abri et dans l’ombre
    le temps d’un frisson

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    Grand éclat du ciel
    premier voyage en vol
    oiseaux sans ailes

    __

    L’orage gronde
    fait naitre l’amertume
    les rêves perdus

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    Route offerte
    le ciel est une rime
    les oiseaux debout

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    Le ciel est si bleu
    et sans âge dans le temps
    ici maintenant

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    La nuit et le jour
    le rêve d’azur est blanc
    l’ombre palpite


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