1
A
l’ombre, abrité, au calme, on palpite, encore grand, encore plus
agité, palpitant, sans regard, faisant, on pointe, on désire, sur
le devant la tour est engagée, soleil, marais, tu tiens, tout te
devient, encore, encore, bien plus, nécessaire, du grand à grand,
de l’ardeur, de la joie sans raison, sans mensonge.
2
Sur
la plaine, dans le soleil, il plante, il contemple, il donne, tout
au-devant, à son devoir, il pose une à une les pierres de son
chemin, tu tournes, tu tiens, ensemble dans la vie, dans la rumeur
tout ici vient, tout ici murmure : je pense, je donne tout au
temps, je compte dans l’attente, au calme, on palpite.
3
Rêve
d’azur et blanc, les oiseaux volent, tout à en dire, des herbes
vertes, des oiseaux, tout passe, oiseaux, petits animaux, je chante,
je comprends, l’attente est longue, du plus haut au plus lointain,
de la rumeur au frisson je m’abandonne, oiseaux passants, je vous
suis offert, je prends, passe au calme.
4
On
palpite, rêve d’azur et blanc, je compte, pattes, becs, plumes,
tout au ramage, devant à l’ombre, à l’abri, indiscret revenu,
je chante, je compte : plumes, pattes, becs, tout au-devant,
tout au frisson, les plus grands, les plus nombreux, si blancs, si
blancs, posés aux nuages, une impression, le soleil.
5
Est
haut nuage noir, oiseaux blancs, en vols serrés, blanc tout éclate,
tout convient, on demande, on reprend, j’en suis à un premier
voyage, comme à plaire, comme pour dire, je suis ici, décor, je
tiens au ciel, le blanc, le noir, tout fort venu, tout encore à
tenir, oiseaux posés aux nuages blanc de blanc.
6
Et
noir d’orage, du grand aux grands, du blanc au blanc, noir et blanc
de chaleur, du blanc au blanc, et noir, et noir d’ici à jamais,
orage et amertume, je suis ici, je vois et je tiens, au ciel sont les
oiseaux, tout ici se désigne, au calme on palpite, rêve d’azur et
blanc, les vallons et le jour, tout est perdu tout.
7
Et
composés, oiseaux étirés, pattes rouges, sans âge, sans fonction,
on est au ciel et on éclaire la route, on, on, nous, nous,
d’élégance et de fragilité, j’y vais, j’y vais, tout ici au
ciel se rime, et tout avance, tout est commandé, oiseaux du ciel
venus de la boue, suivez les recommandations, portez vos ombres.
8
Aux
arbustes, soyez ici, soyez là-bas, tournez, volez, remplissez le
ciel bleu, défendez votre histoire, du fond, du fond des âges je
vous entends, je vous recommande et je vois tout, tout, ce tout ici
commande, j’en suis encore à dire, à faire, je suis l’indiscret
qui ne se tait, je suis d’ici, je regarde, encore chante.
9
Je
parle peu et tout ici et tout là-bas, il faut refaire, il faut tout
dire, la nuit le jour, reprenant l’ombre, à l’ombre, au calme,
on palpite, rêve au calme, on palpite, rêve d’azur et blanc.
04
Août 2016.
RépondreSupprimer9 haïkus approximatifs
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L’ombre palpite
on désire le soleil
l’ardeur et la joie
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Les pierres posées
la vie est une rumeur
un cadeau au temps
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Un rêve d’azur
et de grands oiseaux tout blancs
abandon total
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Pattes et plumes
à l’abri et dans l’ombre
le temps d’un frisson
__
Grand éclat du ciel
premier voyage en vol
oiseaux sans ailes
__
L’orage gronde
fait naitre l’amertume
les rêves perdus
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Route offerte
le ciel est une rime
les oiseaux debout
__
Le ciel est si bleu
et sans âge dans le temps
ici maintenant
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La nuit et le jour
le rêve d’azur est blanc
l’ombre palpite