mardi 12 mai 2020

Et tu évites.

Au plafond de verre, on entend loin, la bouche ouverte, le cœur ému, tout est à chanter, sommes-nous dessus ou dessous : les sentiments, les cœurs émus, les mains pleines.

Dessus-dessous les sentiments, la moitié du monde dans la certitude de l’incertain, plafond de verre, et cœur troublé, te retiens-tu.

Tu te penches et tu te donnes des envies, des illusions, les sens en éveil et tout en émoi, tu tournes, tu tiens et tu te donnes, sur le devant, encore, l’escalier encore, encore, des échanges et on en reste aux sentiments.

A la surface tout affleure, je tiens, je viens, je suis ici pour le reste, à l’infini du temps.

Tout commence à l’escalier, la joue sur le cuir, courroie et mât, un bateau sur les eaux assemblées, les jours heureux, les jours heureux, j’y suis, j’y tiens, on s’enferme, le monde est dit, redit.

Une erreur, le souffle, le vent, les jours, les uns après les autres, il y eut un soir, il y eut un matin, tout pardonné.

Au ciel pardonne et je te suis et je tiens la couronne, dans l’escalier le temps commence et suit toujours, toujours, l’absence éternelle, éternellement je te tiens, je me tiens, je suis ici et tout est en lumière.

D’éblouissement en éblouissement, dessus-dessous les sentiments, nous en sommes au monde sensible.

La peau effleurée, le cœur battu, et tout y bat, et dans la main tout tient, les sentiments à la surface, et dessus et dessous, il y a ce monde qui me tient, et je dis.

Ici commence un royaume ou seuls, seulement, nous sommes et nous et eux et moi enfin, enfin, sonne, sonne, cet escalier, la joue.
Sous le cuir, les eaux assemblées, l’heure sans fin de l’éternelle absence, et tout tient dans la main, et tout tient au corps même, un effort, un élan, tout saute et recommence, du sel et des chansons au soleil.

Au soleil, des yeux ouverts et des mains pleines, du calme et du repos, tient ici, tout ce tout.

Tout s’impose dans l’effort et dans le sacrifice, pour une guerre, pour une querelle, je me donne et je me tiens, j’en suis encore, encore et tout commence, tout ce tout, plafond de verre, sentiments à la surface.

Dessus-dessous, nous sommes, nous y sommes tout, encore tout, je deviens et je devine.

Comment dire, comment tenir entre le haut et le bas, les sentiments dessus-dessous, tout est à dire, tout est secret et secrètement je tiens, je donne et aussi j’attrape toutes les images, et un monde de chagrin et de joie.

De certitude et d’incertitude, ici s’ouvre un royaume et chantent les oiseaux sauvages.

Cœurs en partance, du dehors, du dedans, ensemble les cœurs sensibles, tout tient dans la main, et tout surtout et moi sur moi, le monde des merveilles, tout seul au soleil et d’éblouissement en éblouissement, je te cherche.

Je te trouve et je te chante, tout autre que toi même et tout accompagné.

Au ciel je tourne et je te donne, cœur dévoilé, le passage des oiseaux, du ciel et des nuages, sur eux même, plafond de verre, tendu entre le haut et le bas et dessus et dessous, tressé de sentiments, tu respires tous les reproches.

Tu entends ici le chant de ta gloire et de tes renoncements, peur tendue.

Joie sensible, tu tiens et tu deviens et tu évites.

27 Juillet 2016.

1 commentaire:



  1. 10 haïkus approximatifs

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    Plafond de verre
    sentiments à pleines mains
    cœurs bouleversés

    __

    Illusions perdues
    dans un monde incertain
    sentiments jurés

    __

    Un temps infini
    sur des eaux en partage
    les jours sont heureux

    __

    Il y eut un soir
    un matin de lumière
    le ciel pardonne

    __

    Un éblouissement
    la peau douce effleurée
    le cœur en émoi

    __

    Au commencement
    était l’absence sans fin
    tout recommence

    __

    Au soleil calme
    le sacrifice fondé
    pour une guerre

    __

    Nous sommes entre
    des sentiments partagés
    de joie et chagrin

    __


    Oiseaux sauvages
    les cœurs sont en partance
    simple merveille

    __

    Heureux il chante
    cœur au ciel et aux nuages
    les oiseaux passent


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