En second, en traces, en plumes, en étamines, en trimestres, en années, en croix, sur ce front, sur cette clarté, on ouvre des fontaines de rires et d’herbes, en cascade, tout est rempli, en mesures de grains, des cailloux, branches et feuilles, le tout mêlé, tout descend, et du large, temps aux éclats.
Le rire et les herbes, les oiseaux au loin, les insectes plus proche, tout, ensemble à la courbure, je vais aux oiseaux, aux fleurs, plumes, étamines, tout au loin est posé, la vie est pleine de menaces, de bruits, ensemble nous y sommes, en second, à la trace, aux oiseaux, aux étamines, fleurs posées.
Oiseaux lointains, insectes proches, souffle au ciel bleu, tu descends et succombes aux souvenirs, ils étaient deux, ils étaient cent, ensemble grands de cœur, sous les voûtes, sous les étages, sous le soleil, sous le poids des choses, cœurs harassés du poids du monde, rires en écho, des enfants.
Un peuple en avalanche, en tas, en rien, en tout ils avancent, en pas, le père porte et succombe, il portait tout, ce tout ensemble, dessous il succombe, temps percé, poids des hanches aux épaules, aux hanches, en farandole les souvenirs, tout est pesant, attaché, la nuit, les jours, pères accablés.
Cœurs enrubannés, le plus grand, le plus lourd, un bouquet, le poids des étamines, pétales insupportables, de parfums et couleurs les yeux couronnent, oiseaux perdus au loin, si loin, becs serrés, cœurs meurtris, posés sur l’eau, sur l’herbe, la terre et les airs, tout est parfum, tout est possible.
Ils flottent, avancent, suivent, cœurs épouvantés, drame au soir, rires dans le jour, au lointain des plumes, toutes proches des étamines, fleurs dépouillées, sang répandu, sec, au soleil les insectes proches, en rubans, tout vole, tout vole, en couleurs, en bandeau, pensées des morts, voilà les feuilles.
Tout, tant, sans sève, tombe tout cela sur l’herbe, un jour d’été, chaque mort est en visite, l’errante hirondelle, l’eau dormante des marais, quelqu’un est mort ici, ensemble nous tirerons le corps, été sans raison, sans trembler je parle, je chante, retour, retour, l’exil fut long et triste, parsemé.
Cœurs abandonnés, de cailloux, ici, ici, tout ce tout se visite, je vois la main, je sens la peau, tout, de tout ce tout, je sens, terrible le monde en agonie, enfant mourant, corps perdu, tu, en toi, tout à l’abandon, tout perdu dans l’eau, en second, en trace, en plumes, en étamines, en trimestre, en années.
En croix, chantent les oiseaux, volent aussi plus proches les insectes, au-devant tout rassemble, les enfants, pères et mères, tout est mourant, et tout, ce tout aussi résiste.
03 Août 2016.
Rires en cascade
RépondreSupprimerles oiseaux aux étamines
comme un souffle au cœur
rires des enfants
le temps est une farandole
de jours et de nuits
et souvenirs
cœurs d’oiseaux sur le ruban
parfums d’aurore et couleurs tendres
sur l’eau les herbes disent la lumière
fleurs et plumes volent au ciel
les feuilles ont perdu leur sève
pour ceux que le cœur aime
eau dormante et cœur en peine
que l’hirondelle griffe du bout de l’aile
sur les cailloux la main enfante
un jour nouveau
oiseaux en croix
au ciel vont
ici entre Alphonse et Georges s'envolent nos pensées
"tout est mourant et tout aussi résiste"
RépondreSupprimerJean Follain mangeant la soupe de fèves
entend le cri des rues : Fauti du sang ?
Sang de cochon pour le boudin. Finir
ainsi ce mois de mai n'est pas chrétien.