vendredi 1 mai 2020

La promenade. I

Pour tout.

Sans doute, sans espoir, sans entrave, encombrés et sur cela un pan, une ouverture, mur jaune et clou rouillé et ennui infini, ennui sur toute chose, sur toute trace, sur les histoires et les corps ravis, perdus, et tout, ensemble, pour une opinion, un rêve, pour des accents dans l’ombre pour saisir.

Les nuances sont importantes, ils viennent, tout est posé et chose encore étrange, je viens, je dis sur le chemin, dans l’escalier, pour une affaire très précise, les yeux ouverts, les bras tendus, même cette douleur est méprisable, entends, entends, retiens et recommence, et un avenir de fleurs.

Du succès, sur tout, sur rien, pour des entraves et de l’embarras, des rêves répandus, des termes sans douleur, j’entends, j’entends encore la souffrance, ce mépris est une certitude, pour des vagues et de la splendeur, tout imprégné et de fer et de volonté, la vérité, le sel et l’eau, la peur et les cailloux.

Sur ton visage, sur ton côté, il forme et reprends la suite et le partage, je sens, je sens, je tiens, je vois, nous sommes en aventure, sur la vie, sur les jours, pour un temps tourné, un ciel tracé sans encombre, sans tapage, la vie réservée, le ciel abandonné, tout entre et tout reviens et cerne l’eau et bat.

Le cœur, j’en suis, j’en suis encore au milieu des décombres, maisons perdues et cieux écartés, sur le devant la scène est admirable, ils sentent et oublient, pères effondrés, sans mots, sans armes, bannières au sol, ils se croisent et tout ensemble, au ciel, aux murs, aux horizons fermés, tout tient.

Et tout commence, une infinie douleur, guerriers trompés, sans armes ni bannières, ils sanglotent et ne protègent plus ni cœurs, ni poussière, un amour, un aveu, des yeux découverts, de la ferveur et des mots inutiles, armes et bannières déposées, sur le mur la trace encore, le dernier lien, la boucle.

Et seul, je tiens, tu vois et cette peur rassure, ils se gonflent et s’apprivoisent, guerriers écartelés, enfants trouvés et sol abandonné, on voit, on sent, on entend un écho, une histoire, ils sont forts, ils sont terribles, et tout encore ils abandonnent et tournent au ciel même, les enfants.

Déposés, les cœurs tremblants, une espérance sauvage, les cœurs aveugles et tout en terre, tombé tout et tout, ils sont à déclarer tout, et tout, on en voit encore une trace, un semblant, un tout au loin et une chose si proche, si proche, au lointain, au couchant, dans les rayons, il tourne et recommence.

Tout abandonné, tout meurtri, cœur éloigné blessure noire, je suis, je suis et tout, et ensemble, tout se cherche et tout est condamné, les guerriers sont légers, les pères affaiblis, les cœurs déroutés, sans armes et sans bannières, ils chantent et de tout ils se consolent, peuple sans joie, et cœur outragé.

Tout encore tout, et encore, ils sont minces, pieds nus et cœur lavé, on danse, en ce point même, on crie et on espère, pères sans envergure, héros détroussés, sous les tilleuls, la promenade.

18 Juillet 2016.

1 commentaire:

  1. Caviardage.

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    Espoir rouillé
    et corps perdus
    un rêve dans l’ombre

    cette douleur recommence

    rien
    la souffrance est une certitude

    ciel tracé __ abandonné
    cœur au milieu des décombres

    amour des mots
    le dernier lien rassure

    un écho au ciel
    une espérance __ une trace

    cœur sans armes
    ils chantent et consolent

    joie
    encore
    sous les tilleuls


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