samedi 16 mai 2020

Tout ce tout, encore.

Et pose tout, ici tu te soumets, où est l’émerveillement, où sont les cris de joie, tristesse et balbutiements, nous sommes toujours dans la terre, humiliation et transparence, je te cherche et je te vois, où est la brise légère, au vent, au vent léger, je te cherche et tu déçois, et tout ce tout pour rompre.

Il est fluide, il est long, il est souple et tout ce tout va devant, emmène-moi et plonge moi dans la fraîcheur, au ciel bleu donne-moi la grâce, fraîcheur et repos, il faut, il faut changer le linge, draps trop lourds et cœurs inertes, tout au ciel se mesure, et tout ce tout, à la fin on rencontre, lourd, trop chaud.

Lourdement tout ce tout dépose, on cherche la légèreté, la fluidité, la joie et les merveilles et tout du monde et tout au ciel se pose, il faut entendre, et comprendre, le tout posé, la main levée et les yeux abrités, soleil trop fort, tout, en puissance et obstination, je suis du monde, je suis de cette force.

Tout à la main, derrière chaque doigt, je te demande et tu ne réponds pas, jamais encore, encore et tout ce tout est au plus muet, à la plus grande incertitude, tu es, tu es, je te cherche, tout ici te voudrait, où sont les pierres, les chemins, tout est répandu et sans voix, le froid, la faim, les larmes.

Tout ce tout, ici on cherche la légèreté, la fluidité, l’eau qui coule, source sans rien du monde à expliquer, merveilles reconnues, tout ici a rencontré le ciel, le temps, la force, les circonstances, l’histoire, les vies une à une, les animaux, tout ce qui suit, paysage, volonté, support pour déposer les armes.

Les lois, bannières aperçues, tout encore à reprendre, sur le chemin, le chemin, pas à pas, pierre à pierre, où sont-elles les merveilles, au monde, tout ici encore geint et espère, il est grand le mystère, la vie des hommes, les contes, tout est poussière et or, mêlés d’étoiles, et succès, tout arrive encore.

On se réserve, on comprend et à tout ce tout on goûte, la joie, la légèreté, la fluidité, l’eau coule, tout d’une goutte à une autre, au soleil joyeux le ciel est simplement, simplement bleu, un vol dans cet espace azur et or mêlés, gueule ouverte, animaux pris au piège, tout ce tout qui nous disperse, je suis.

Perdu, je suis volé et je tremble tout encore, encore, mot pour un autre, de joie, de tristesse, de ce tout qui nous inonde toujours, toujours de l’eau, nuages pluies et brumes au ciel étrange, étrangement tout se confond, voix ensemble et tout d’un paradis, d’une mémoire, ici tout affleure, je suis construit.

De ces erreurs, de toutes ces images, l’eau confondue, les animaux, les oiseaux, tout ce tout vole et me disperse, je suis épars, tout ensemble je cherche et je noue, les images et les idées, sur mon front, dans tes bras, je cherche et je commence, tout au lointain, tout envolé, toutes bêtes, les oiseaux.

Sauvage, j’en suis encore, encore, j’en suis à chercher des merveilles pour admirer encore, encore pour admettre et poser sur le chemin de pierres une à une, un cordon, un flot une erreur après l’autre, je suis dans l’évidence, je suis au ciel tremblé, je marche et tout ce tout me cherche.

31 Juillet 2016.

1 commentaire:



  1. Émerveillement dans le cri
    le vent l’emporte sans balbutier
    tristesse des transparences

    dans la fraicheur le ciel plonge
    la grâce est là dans les cœurs tendres

    le ciel ouvert – tout est merveille
    les yeux du monde comme un soleil
    des voix montent au cœur des anges

    une main tendue demande l’aumône
    tout est silence – pensées muettes
    sous les pierres la route déserte
    la voix des larmes chante la faim

    l’eau est présence la vie le sait
    le temps est sage – une providence
    la faune la flore enchantent les cœurs

    pierre après pierre une espérance
    le grand mystère des hommes étranges
    sur le fil d’or glisse l’étoile
    celle première signe d’espoir

    la joie est fluide - légère la source
    d’une goutte à l’autre le soleil brille
    et dans l’azur tout est or bleu

    les mots sont pris au piège de la pensée
    la joie est triste de tout ce rien
    consolation des jours de brume et confusion
    la voix dit la mémoire et la construit

    erreurs sans nombre – oiseaux de l’ombre
    au front des hommes le doute comme un baiser
    l’image est en chemin – les idées abondent

    sauvage destin - goût incertain des évidences
    dans le ciel monte le doux frisson de vérité


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