mercredi 6 mai 2020

Et questions.

Entre la chose et son contraire, tout va par deux et tout ensemble en s’envolant, en menaçant, où sont les pieds, où sont les mains, et le regard, et tout ensemble, les mains, les pieds, le regard si tendre, yeux beaux et si tendres yeux, depuis que, depuis que je vous admire, en suis-je plus heureux.

Retour de loin, après un si long voyage, au loin tout loin et de pied et de main et le cœur en avance depuis l’aube jusqu’au soir, à cette latitude tu es posé et tout tu regardes, on voit la mer, on voit le vent et les rochers et monts et vaux et fleuves et prairies, pays merveilleux, et paradis, où sont-ils.

Donc et où encore sont-elles, les merveilles du monde, la création, le renouveau, jardin rempli, cœur entouré, tu te retiens et je te contemple création et tu finis au jour pour le jour, les herbes et les bois et les grandes et petites bêtes, je te pense, je te vois et j’espère, solitude et, en confiance le cœur.

On est entouré et tu te cherches et tu descends et tu te comprends presque chercheur, cherchant et solitaire, en avançant, tu entoures et tu recommences, la vie, le temps contraint et les merveilles et cachées et offertes et tout au loin du fond de l’âge, le regard clair, la vie en avance, te cherches-tu.

Et tu renouvelles, retrouves-tu la liberté et enfin vis-tu pour le reste, il te reste et tu le sais et en viens-tu à contre dire le cœur au loin et la clarté. Tout brille et tu cherches sachant trouver et tu te confies, secret soudain, tu te confies et tu espères venir, viens venu, tout en venant tour de cœur viens-tu.

Au monde, on va, on vient, on se révèle, un cœur aux alentours et de travail pour tout comprendre et tout apprendre, saisir et retenir, filet et corde et courroie, cuir pour se donner, pour se souvenir, pour tout entendre et tout comprendre, et tout ensemble, où sont les pieds, où sont les mains, et le regard.

Les mains, les pieds, le regard si tendre, yeux beaux et si tendres yeux, le cœur résonne les yeux ouverts, je suis, je viens et tu espères tout entendre, je suis, je viens, pour retenir la beauté du monde, les merveilles, chacun faisant, chacun passant, on avance, on recommence et tout, combien sommes-nous.

Pour retenir le temps et les images, ils courent et tout au temps ils se comptent, les yeux ouverts, le cœur au large, tu tiens sans fin le monde au creux, au creux, la main, le pied, le cœur, les chaussures et les poches, tout est plein et tout est au large, tout au regard, tout au visage, sans trembler, trembles-tu.

Sans fléchir, le cœur est ouvert et entouré tu te cherches et tu trouves merveille intraitable et tout encontre, on se retire et on chante, la fin du jour, l’espoir venu, les yeux ouverts, les mains offertes et tout en abondance, tu te confies, secret soudain, tu te confies et tu espères venir te confies- tu.

Viens venu, tout en venant, tour de cœur et tout au monde, on va, on vient, on se révèle, tu te retiens et je te contemple, création et tu finis au jour pour le jour, les herbes et les bois et les grandes et petites bêtes, je te pense, je te vois et j’espère, il faut, il faut se dire et tout entendre, et cherches-tu.

Et tu trouves, et tout ensemble on voit la mer, on voit le vent et les rochers et monts et vaux et fleuves et prairies, nous y sommes et comptés et retenus au centre des merveilles du monde.

22 Juillet 2016.

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