samedi 16 mai 2020

Retour, tout ce tout, encore.

Émerveillement dans le cri
le vent l’emporte sans balbutier
tristesse des transparences

dans la fraicheur le ciel plonge
la grâce est là dans les cœurs tendres

le ciel ouvert – tout est merveille
les yeux du monde comme un soleil
des voix montent au cœur des anges

une main tendue demande l’aumône
tout est silence – pensées muettes
sous les pierres la route déserte
la voix des larmes chante la faim

l’eau est présence la vie le sait
le temps est sage – une providence
la faune la flore enchantent les cœurs

pierre après pierre une espérance
le grand mystère des hommes étranges
sur le fil d’or glisse l’étoile
celle première signe d’espoir

la joie est fluide - légère la source
d’une goutte à l’autre le soleil brille
et dans l’azur tout est or bleu

les mots sont pris au piège de la pensée
la joie est triste de tout ce rien
consolation des jours de brume et confusion
la voix dit la mémoire et la construit

erreurs sans nombre – oiseaux de l’ombre
au front des hommes le doute comme un baiser
l’image est en chemin – les idées abondent

sauvage destin - goût incertain des évidences
dans le ciel monte le doux frisson de vérité




Maria Dolores Cano, 16 mai 2020 à 10:01. ici.

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