Évidemment, un long moment et de silence et d’abandon, une envie certaine et dire, et faire, le tour et toutes les questions, il en pose, il en dit et rien n’achève, on se bat, on en tremble, on dit oui, on dit non et tout semble. Tout pose et tout commence, les rires et les chansons, le point pour les étoiles.
Tout attire et tout est présent, le lieu, le temps et pour faire, et pour dire, ils sont dévorés, ils sont et sur le tas, sans peur, dans toute joie, pour la louange, je reviens, je reviens et je cherche, je tourne en toi et je t’attends, viens, il faut, il faut, et tout se tend et tout remonte, tout est à faire, tout meurt.
Les yeux ouverts la bouche ronde, tout meurt dans l’escalier. Après, il en faut un peu plus pour y être d’avantage, plus, de sanglots, plus, d’espérances, la vie s’en va, il avance et tourne une marche sur l’autre, dans l’escalier, un pas et tout avance, la vie, le temps, l’espoir et confiance, il pense bien.
Il chante bien des plaintes, cœur de velours et voix sucrée, il pose un doigt à chaque marche, le désir est mort dans l’escalier, rien à entendre, je tourne et je pose les doigts un à un sur chaque marche, le désir est saisi et tout est oublié, on avance, on bat, on crie, on en mourrai d’ennui et d’incertitude.
A la montée tout est envolé, tout est appliqué et sensible, le cœur, les yeux, les doigts sur chaque marche et je frotte le haut de la porte, il n’y a plus de grains, un travail accompli, une maison fraîche, tout avance et tout se mêle, les yeux, la main, le cœur, tu dors en haut des marches, toute nuit accomplie.
Le poids, le vent, les cris, la soif et la fatigue, toutes choses dues et racontées, j’avance vers ta nuit et j’entends la pauvreté, tout est abandonné, tout est en pleur et je serre, le bois, la volonté, le temps, la bouche ouverte, on se plie, on déclenche et en haut, tout en haut, on a compté les doigts.
Posés sur chaque marche, il reste la mort en désir, une souffrance, une caresse, une chose et son contraire, tout est tendu, la rampe, les marches, et en haut, là-haut, là-haut, comment vais-je l’habiller, ciel de temps et de brume calme, couleur de nuit et d’aurore, je vais, je vais et dire, et faire.
Bonjour et tout a dormi, tout à pesé, tout à sauté et je choisirai des couleurs et je me dirai tout y est, et bien, et bon, il manque juste, juste un peu de temps, et de fraîcheur, tout vire et tout commence,tout est dit, dans l’escalier, là-haut, là-haut il y a ce qui fait vivre et ce qui agace, le temps à perdre.
Le temps passe, la décision et la vie, la main, les doutes.
18 Août 2013.
RépondreSupprimerÉvidemment
le silence et les étoiles
sans peur est la louange
la bouche boit les sanglots
les yeux sont en confiance
cœur sucré ___ doigts de rose
le désir tourne à chaque marche
et se brise dans l’escalier
un grain roule sur le sol dur
la nuit est de poussière
les pleurs sont fatigués
la mort est sur la rampe
linceul de brume
caresse du sablier