lundi 30 décembre 2019

Parfum perdu.

Encore, quoique, il s’en souvient, il commence et cherche un autre temps et d’autres raisons, selon la chose, la conduite, la nécessité, le tout, qu’il faut dire, l’obscurité, il faut percer, écorcher, étendre, engranger, foisonner et surprendre, avec décision, le tout sur le devant, la fuite, le retour.

Imaginons et supposons, on achève, on rend, on tourne, on enfonce le bien, le mal, encore plus, des questions à vivre, à penser, à chérir, et croire, oublier, finir sur l’autre rive. Je détends un peu plus la corde, encouragez, tournez et commencez le monde à vivre, l’espoir encore, les serments.

Tout est au ciel, aux évidences dans la chaleur et si loin du bruit. Le but, l’âme, la raison, saisons et barques sur les flots, tout arrive et tout plait, ils sont encore sur le sable, ils avancent en ombres fortes, terrains conquis, sentiers perdus de feu et d’espérance, ils tournent et défont les nœuds.

Sur le sentier tracé, couteaux perdus, œil écarté, tu attires et tu trembles, feuille, froissée, jasmin, feuille, pendante, au ciel croisée. Tu tourne et tu déchires, un doigt, un doigt dénoue les évidences. Au cœur des nervures, le sel et le sucre mêlés, odeurs contenues, tu froisses et dessines une évidence.

Il faut à pleine gorge, encore, avaler et soutenir le chant limpide, le parfum, tout ira bien, tout ira loin, les feuilles et les branches, oiseaux perdus dans le sens de la marche, au pied, au loin, sans remords avance, et porte loin un œil, plus loin une espérance, force comptée poids dans la main.

Le cœur ouvert, ils traînent et tremblent, un avenir, une saison et un temps plus encore pour retenir et supporter le parfum des feuilles froissées, oiseaux surpris, mêlez vos plumes, supportez et gagnez au hasard. L’ombre des retours et des flammes lentement joint l’autre à un œil.

En bouquet, une pincée, un souvenir, tout s’abandonne, la main conquise, le dos croisé, le cœur perclus, tout attire et tout plairait : les bois, les vallons, collines abandonnées, il reste encore à en dire, pour en finir, pour supporter, tenir, la fermeté, le temps, le clair, la vengeance. Tout attire et plaît.

Si tout accueillait ce qui passe, rien ne reste, au vent tout sèche et tout s’efface, les griffes, les douleurs. Un pas de plus, sur le devant, une ombre encore, tout est épars, tout est rompu, les lèvres et les rires, le chemin, la rive, la pente, une saison en plus et l’oubli, sans toucher, ne tenant en place.

Une ruine, des pierres une sur l’autre, le sens perdu tout puise enfin son air, herbe assoiffée.

16 Juillet 2014.

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