jeudi 6 août 2020

Au mât.


Et tout ce que les déserts ont de plus sauvage, et tout de tout, au ciel, les vagues et les splendeurs, je suis ici et revenu, je regarde les points de sauvagerie, la rage et les regrets, la vie à son plus haut enchante et récompense, tu es ici attaché au mât et tu écoutes, sirènes assoiffées, de cœurs,

de chansons et de gobelets d’argent, tout ici du soleil nous rapproche, je suis à y penser, à tout retenir, tout devant, sans mélange, tout est strictement pur, tout est deviné et tout compense, les vagues et les splendeurs, toutes, la terre avance dans la clarté, dans l’immensité, les vastes eaux, les grands déserts clairs,

je fuse, tout fuse et jaillissant, d’enchantements et d’éclairs, tu réjouis et tu contemples aussi, ainsi, la fusion, une grande joie et l’apaisement, tout est dans la distance, sans mesure, le vaste monde, la grande mer, le fracas et les vagues, tout du ciel murmure et murmurant tout est lié, branche, mât,  courroie,  

une certitude tout est toujours plus grand, beaucoup plus étonnant, sans mesure, grand des grands, roi pour roi, œil pour dent et fracas, les vagues splendidement battent, rebattent, et, plongeur plongeant, plonge et replonge, cherche le cœur, cherche les vagues, à l’œil, au centre, au plus grand calme, tourne,

retourne et détourne, le sens, le devant et l’arrière, je suis ici, et seul venu, ainsi revenu, je tourne, tout devant je contemple, les splendeurs et les voluptés, au plus grand temps, tout s’élance, battu et rebattu et tourné, tournant encore, d’une vague à l’autre, au plus grand, au plus loin, je remue et remuant,

je raconte l’histoire, l’ensemble, et tout en avant je tourne, je reprends et tu me donnes et j’enrage, au plus sauvage du désert, au plus tourmenté, et, au plus en plus, tout tient, je rapproche, tenant, les vagues et les splendeurs et tout ainsi, lié au mât, une courroie pour reconnaître, des images pour entendre,

au plus grand du vaste monde, je tourne et ensemble nous commençons, j’en suis ici pour le plus grand, je conte et j’abandonne mon histoire, ton cœur est sans armure, tu es venu, à l’encontre, de mesures en mesures, en efforts pour avancer, je tourne et retourne et détournant il me reste de ton cœur les efforts,

un combat au bout des doigts.  
 
24 juillet 2018.

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