mercredi 12 août 2020

En nombres. (Premier voyage.)

En plans, et au centuple, et soixante-dix-sept fois sept fois, et plus encore, les grains un à un, et tout encore, plus une gerbe, une meule et encore, en plus, tout tourne, et tout revient, et les merveilles sans nombre, pour toujours la multitude, il faut, il faut, en multitude reconnaître, déjà vus, déjà pris et récités, 

les nombre et les chiffres, et plus encore, encore plus, je tombe et tout tient et tu te tournes vers le gouffre, et les gouttes d’eau et les grains de sable, sans noms, sans nombres, et singulier et pluriel, sans nombre, montent des maisons, je suis, je cherche et tout ici me recommence, et nombreux, et multiples,

et sans certitude, je nage et me noierai entre le singulier et le pluriel, nombreux effets et sources vives, je tiens à l’eau et aux débuts, tout est au principe, sans vagues, sans rires, sans retenues, un, plus un, plus un et toujours plus, tout grimpe au plus complexe, je suis ici, je suis tenu et tout me revient,

la main et le pain sur l’eau, et l’écho en écho, de voix multipliées et de ferveurs à reprendre, je tiens ta main et tu me comptes et décomptes, muscles, peau et les cheveux, j’en suis, encore et toujours, au premier voyage, de ta main à ton pied, tu es tenu, et tenant ferme, tu dénombres, les merveilles

et les erreurs marquantes, tout ce qui manque, à ta guise, au regret, au charme, à la confusion, je suis ici, j’en suis encore, et tu me tourmentes encore, et un peu, et plus encore, tout tourne autour de beaucoup, je me balance entre le singulier et les pluriels, force vive, bien caché, les richesses au coffre,

et la peur sous le toit, fenêtres ouvertes, la simplicité de la liberté, tout est encore dans la confiance, en force et sans trembler, je te ferme et tu me vois, j’en suis encore et encore, et tout, ensemble, nous comptons la vie, les yeux et les nuages, et la lune rouge et tournante, tout se cacherait, et tout, et tu, et toi,

et nous, simplement singulier, et jusques aux pluriels, je suis ici et tout ici me tourne, et tournant je te réclame, curieux et curieusement, je tourne, du nombre à l’infini, du clos à l’ouvert et sortant seul de la clausure, tu complètes la ligne et tourne simplement, d’un nombre et de sa perfection, tu renseignes les cœurs,

tu reviendras, porteur de pains multipliés, toute nourriture est au-devant, à la nécessité, enfin, et seul, et simple, et unique, tout de un, par un, fait de toi la foule et la vérité, architecte, en plans, et au centuple, et soixante-dix-sept fois sept fois, et plus encore, les grains un à un, tout encore, plus une gerbe, une meule

et encore, et plus, tout tourne et tout revient, une maison de paille et de grains, oh, tout montera encore.

29 juillet 2018.

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