Cœur pendu, pose et compense, ils sont, les souvenirs, mots
perdus, heures claires, tout ici est sur la main, pour la peau, tu tournes et
tu cherches, tu raclais et coupais, tu viens encore ici pour compter, les plis,
les contours, pages mouillées, cœur emballé, tu flottes, tu signes, encore, sagement
endormi et surpris,
au soleil, sur le sable, et la vie et les jours, et encore,
le terme et le contrôle et sans suite encore, tout est porté et rendu, fourbu,
épuisant et sensible, tu fouilles le sable trop chaud, les pieds sont
submergés, et rempli, tu tournes et contrôles, les corps bien allongés, les
yeux pour la nuit, pour le temps éclaté, sûrement,
pour la journée, prochaine journée, pour le débordement, et
la soif et les grains, à jeter aux oiseaux de passage, sans trembler, sans
rendre les coups, tout au plaisir, tout au chaud, tout au charme, à défendre le
temps et récolter, les bruits et la fureur, et les éclairs sauvages, la foudre
tombera, et tombant détruira,
elle, peu à peu tout tourne, et s’enclenche, et tournant, le
ciel venu, le temps conquis, la mer, le sable, et les oiseaux, en
reviendrons-nous tranquilles, traînant
au sable les pieds et les genoux, et la mer et la nuit, et tout aussi, et tout
encore, du sable et des algues, du ciel lumineux, soutien de lumière et fidélité,
même, aux lieux, aux odeurs, aux frissons, tout est noyé et
toi, tu retiens et fermes tout, et je construis des étages encore, et pour
longtemps, je tire sur la corde, le fil de la mémoire, tout ne rompt pas, il
faut, il faut et donner et attendre, les mains ouvertes, rien ne revient, le
pain est jeté, et sur le flot, la pente,
et la mer et la nuit, viennent et accompagnent, et je donne,
je détends, tu cherches et tu construis, et grand, et petit, et encore, dans la
main, le doigt sur la lèvre, et le silence encore, pour rendre et poser une
étoile en chemin, fait et faisant, plein
de raisons et d’histoires, chemin pour murmurer encore et encore,
je ne sais d’où vient cette tendresse affectueuse, qui cours,
et la mer et la nuit, du cœur au cœur.
04 août 2018.
RépondreSupprimerCœur pendu aux souvenirs
sur la main la peau repose
plis mouillés et pages fripées
sur le sable le soleil danse
la vie – les jours avancent
les yeux remplis d’enfance
le ciel a soif de grains et d’eau
les oiseaux passent sans tremblement
dans le ciel lourd un bruit au loin
le temps boit la mer des sentiments
le sable pleure sa grande douleur
dans la nuit noire brille l’étoile
frisson de l’âge au fil de l’eau
mémoire ancienne et renouveau
entre nos mains le pain cantique
la nuit le jour et la mer sage
aux lèvres vertes – le silence
chemin d’étoiles chuchotées
cœur tendre – nuit de mer