Berçons-nous
en onze haïkus
approximatifs
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Âme reposée
au ciel tranché nuit et jour
les espoirs comblés
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Dans le lit des jours
destin sur les épaules
les draps sont déployés
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Un souffle de vie
à l’ombre des cailloux nus
nait le paradis
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Un champ pour l’espoir
tristesse de l’aurore
œuvre du sage
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Être au calme
au plus haut du jour - la nuit
le ciel repose
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Haut sur la branche
l’espoir est force vive
les jambes coupées
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Les rires tombent
et pour longtemps résonnent
d’une voix tremblée
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Tourner au plus haut
champs de ronces et orties
heureuse rive
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Les voiles déployées
berçons-nous dans le souffle
du livre de vie
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Les yeux détournés
le temps est sans limite
tout est suspendu
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La voix de la pluie
enchante les secondes
sur l’herbe rase
Maria Dolores Cano, 30 août 2020 à 10:05. ici.
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