Sur l’avant et haut, il y pousse des fleurs,
sureaux et arbustes qui sentent, qui sentent, odorants, parfumant, embaumant,
pluriels, singuliers et dans la même bouche et au même palais et au nez et au
cœur, et les inexistants, parfums et particules et dans l’air et au front, sur
mes yeux, la fleur jetée et sa douce,
si douce odeur, paupières fermées, j’en suis
encore à ce sourire, pluriel pour singulier, si souvent partagé et pour
reprendre il faut et sentir et humer, et les paupières closes au-dessus du nez
narines et certitudes, je suis emmêlé et sans contenance, il faut exploser et
reprendre une à une chaque particule, tu meurs,
meurs-tu, où tu t’attaches et tu respires et
tu respires et encore et de loin et ce qu’il fallait n’est plus, ne sera, ni
près, ni loin, et ni plus, ni moins, une certitude posée sur les yeux, et je
ferme les paupières pour sentir la vie avancée, les cœurs ébauchés, tu racles
et tu commentes, il te faudrait aussi penser
simplement, tout si simple, pour la
joie : aux épaufrures, rayures et griffures, le corps est au complet, sous
les griffes et les crocs, et tu es dévoré, d’où vient encore ce carnage et
d’odeurs et de temps, et ce qui brûle, et en toi et aux autres, corps lacéré et
chair brûlée, et au soleil encore, tout descendre, je te cherche
et je te vois et te sentirai-je vraiment, te
verrai-je, odeur et parfum, arôme, nard et délice, tout descends du ciel et la
fumée monte au soleil, je suis ici et je te pousse, pour entendre et pour,
apprendre la liberté, la liberté, ouvert à tous, tous les nombreux, vive, vive
la liberté et au parfum des héros, les inexistants,
on songe au songe des absents, absents, aux
fleurs ensommeillées, ils sont cinq et plus encore,
et tous ceux-ci déclarent la liberté, d’un mot à l’autre, d’un souffle plein au
fil tenu, et sur les mains et sur les pieds, enterre désormais, enterre le
temps plus court, enterrai-je, tout se compte et se transforme, la liberté
vive, vive la liberté, un point sur
l’horizon, étoiles, astres, et astres dans la nuit la forme est sur le fond et
au fond le cœur bascule, odeurs et parfums, une balle de sel, de foin, et
d’embruns, respire fort et souffle, le nez pique, tout au ciel revenu, tout à
la mer reparti, et le pain, et le pain, sur les eaux, jeté, revenu,
enfin, chant pour les oiseaux, odeurs de
tourterelle, les cœurs sous la main, les histoires sont plus simples, et
simplement, et tournant dans le parfum, et dans la gloire, et du matin, et du
soir, à la balle et au foin, et aux surprises, d’un geste, tout s’enchante et
d’une odeur, simple, simple et tranquille, il y a le poids,
et le fil des choses, le fil, au fil du
temps, court, et simple, tout plus court et plus profond, j’en suis encore,
encore au premier temps, à la première fois, l’odeur et le parfum, et tout,
ensemble, sous la main, les doigts tremblent et je pose sur le chemin un pied,
un pied et une autre chose encore, encore, oh, entendre,
tout, et sans voir dire le sens, l’odeur ici
est la force des gestes et du temps, je te cherche et tu me trouves, et sans
rien et sans tout, le nez profondément dans l’air et sur la peau, au sol, en
bas, au fil tenu, oiseaux en l’air et mains aux visages, tu caches et tu
comprends et tu retournes les questions, le temps compté,
et les parfums s’envolent, ici, il y pousse
des fleurs, fleurs, sureaux et arbustes.
27 juillet 2018.
RépondreSupprimerIls sont aux fleurs
pluriels et singuliers
cœurs et particules
dans l’air parfumé
paupières gonflées
plurielles et singulières
particules de lumière
yeux esquissés
cœur apaisé
ébréchures du temps
sous la langue la brûlure
dans le ciel le délice
soleil libre ouvert aux songes
paupières ensommeillées
mots soufflés sur un fil ténu
liseré d’étoiles à l’horizon
le cœur chavire dans les embruns
et sur la mer des miettes de pain
les oiseaux trouent l’air
de leurs ailes plurielles et singulières
parfums du soir simple et tranquille
l’heure est première sur son fil d’argent
les fleurs sont plurielles et singulières
cœurs d’oiseaux dans la coupe du temps