lundi 25 novembre 2019

Commentaires.


Pour les uns, je reprends le même panier, et je jette les pierres toujours belles du bord de l’eau. A la trace, au jour dit, la chose est sûre. Comment dire et commencer, aux branches agitées, la voix, enfin, est passée. Commentaires : je prends toutes les leçons, et je respire, enfin, à l’aise, bien.


A l’aise, la plante du pied courbée sous le poids, étrangement le poids flotte et la vue tremble, commentaires : la voix est passée et enfin il bouge, bouge, le royaume. Des choses étranges, des poids en suspension, des erreurs maintenues et une terrible inversion, l’ombre est dessous, dessous,

et toujours, on croyait que tout était à l’ombre. La rosée tendre, les enfants fiers aux chaudes pierres sur le chemin, la tête dans le feu et le corps perdu de poussière. Les voyageurs voyagent. Je prends toutes les leçons et je respire, la ceinture ouverte et le corps écartelé, le poids en suspension

et la vie bien étrangement sourit. Les oiseaux frôlent les barrières, le temps est au mélange entre la séduction évanouie et les regrets, tout chanterait, tout sourirait, tout dirait une aventure, le poids suspendu et dans l’air un souffle nouveau. Ils sont difficiles, ils sont à venir, le poids, la sagesse,

la compréhension. J‘y suis présent, j’y suis entier et je comprends toutes les choses, il faut aimer et partager. Il vient le temps de la guerre, du refus, de l’absence, il faut s’abandonner et être proche, du lointain, du prochain, il faut que tout arrive. Ma fortune est de tout comprendre, commentaires :

tout entendre et de toujours dire oui. Ils sont présents et fatigués, ils sont en route et ils ravinent, je viens, je vis, je pille, et les sourds et les borgnes, misérablement traînent. Tout on jette aux buissons, tout est arraché, un oeil, du verre, des sensations, de l’air qui entre et qu’on rejette,

le poids est sous le pied, la ceinture est ouverte, les cœurs tremblent et agitent aux branches les oiseaux, les errants, les passants. Adieu pays cher, adieu jeunesse, adieu séduction, il est temps d’ouvrir au bord des routes le sac de la compréhension, de l’accord, du partage. Ils étaient allongés

sous l’ombrage et trois arbres bien verts rafraîchissaient le jour. Envolez vous oiseaux et dites au vent, au soleil : le monde bouge et tout avance. Ils vont y venir au meurtre, au massacre, la vie menace, le temps est chaud, il est lourd et tout menace, tout dira la confusion, tout ira au mal venu.

Commentaires : je reprends le même panier, je vis, je pille et j’avance.





02 Août 2013.










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