vendredi 22 novembre 2019

En voici un.

Comme pour dire en voici un et en voici d’autres, du plus bas qui soutient le plus haut, des mots comptés, des peurs tenues et des raisons sans nombre, sans rien autour, l’air qui entre et sort et la chaleur aux genoux, à l’horizon les yeux au ras du flot, l’eau dessous.

De bas en haut, en couches et fraîches et chaudes, les doigts glissent à la surface, au vent oublié, au temps retenu, au vert qui joue avec le bleu. Le calme simplement, comme pour dire en voici un et en voici d’autres.

Les arbres devant les marais et au dessus le ciel bleu, bleu, et un oiseau, un seul, il est passé et accompagne le glissement, il a frôlé l’air, la chaleur est venue entre les doigts, entre les jambes, sur la peau. Dans l’eau, un moment simplement tranquille, sans rien, une ligne entre le haut et le bas.

De bas en haut, en couches et fraîches et chaudes, les doigts glissent à la surface, au vent oublié, au temps retenu, au vert qui joue au bleu, le calme simplement. Comme pour dire en voici un et en voici d’autres.

31 Juillet 2013.

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