samedi 30 novembre 2019

Une main et une autre.

Si tendre et si doux et si voluptueux, il s’envole, échappe au ciel, comme un froissement d’aile, de voile sur la peau. Une fois, ils existent ces frissons posés sur la peau et toujours naissent et reviennent. Je ne sais d'où vient cette tendresse, ce mouvement inconnu né dans le cœur, cette fraîcheur.

Les veines me vont courant, dans le sein à m’éveiller ces contrastes. Pour moi suffit cette piété. Toujours, en y pensant, il avance sur le chemin, il tourne et forge pour son âme des liens de feu, des liens de terre séchée, des feuilles enlacées, pour étreindre et donner encore un peu plus de saveur.

En ordre, le calme est venu, la soif est apaisée, le cœur oublie la peur et déplie tout ensemble : la grâce, la raison, la pure évidence. Il devient, il devient, trop tard ou trop tôt. Le temps, le berceau, l’avenir, l’évidence, le présent bien offerts, la vue ouverte et les bras dans le dos, le visage au soleil.

Est-il en avance sur toutes les saisons. Il en est au moment de toutes les solutions, le transport immobile, l’ardeur à oublier, la chaleur, le repos tout est en évidence, le calme est revenu, la paix pourrait chanter une victoire. Un souffle inconnu, une émotion qui rafraîchit le cœur et ouvre l’horizon.

Il est suspendu à l’air qui passe, il est en avance, et son âge n’est plus, il se repose au ciel et couvre le silence, la vie est à revivre et les fleurs éblouissent. L’eau sèche encore et tout est en avance, il n’a plus de clefs, il n’a plus d’habitudes, le cœur au bord des yeux et les oiseaux sur les branches.

La vie, le reste, la vertu, le silence, il laisse tout et construit un nouveau temps, un nouveau jour, une plus grande aventure. Le ciel est revenu, la marche encore, j’attends, je monte. Il monte et sur chaque pas il découvre le sens, la vie en avant. Les choses anciennes, au loin doivent brûler.

Le temps est à son comble, il tourne et va plus loin sur le chemin de calme et de roseaux penchés. Dans le cœur, ô, me réveiller, ces contrastes dénouent les liens, le feu, la terre, je me lance et je vois à l’horizon le signe, je tends à l’horizon, au jour venu, à la marche, aux saisons.

A tout qui apparait toujours, naissant et renaissant. Je reviens chargé de ce voyage lent.

08 Août 2013.

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