mardi 19 novembre 2019

Laissons-les.



A la fraîcheur, au calme, pour l’abandon, l’air est sucré. Par la bouche et par le cœur, entendons les arbres en murmure. La division, les coeurs rentrés, tout un ramage, une volonté considérable, sur le devant, dans la vie commencée, au calme, à la fraîcheur, tout se trouve et se compose, temps.

Pleinement répandu, le pied léger, le cœur content, ils devisent sous les feuillages, ils avalent de la vapeur, de l’air frais, du ciel lavé, il a plu, il a fuit le temps de la poussière, le jour levé, la voix posée, claire et joyeuse, les oiseaux passent. Les jours heureux aux pieds lancés sur les pierres douces.

La vie commence, ils aiment le calme, ils déposent cette immensité, les riens fendus, les habits clairs, la peau lavée, tout a franchi une nouvelle étape, étaient-ils en chemin, étaient-ils sur la route, ces cœurs contents, ces pieds légers. Au poids terrible de l’ombre, ils ont tout percé, sans ombre.

Sans mystère, pour le plaisir simple d’un mot pour l’autre, d’une voile levée et posée ailleurs, pour d’autres ressemblances et d’autres certitudes. Ils en sont aux cornes, aux chevaux, aux bœufs perdus aux pâturages, tout passe et tout enlace, un plaisir vrai, du sucre rompu sur la peau.

Et partagé le cœur, ils en sont au mois du pardon, au jours heureux des retrouvailles, ils sont relevés et conquis, pleins de sucre et pleins de surprises, pour le milieu du cœur, pour le fond du corps, ils étanchent la soif, ils vivent des aventures, des mains levées, des cœurs conquis, l’ordre assuré.

Dans la liberté, les liens égaux des capitales, du village. Au cours de l’eau la vie les change, ils en sont le présent et la multitude, du plus clair, du plus grand, pour mesurer l’ampleur, pour voir enfin hors de l’obscurité, le nouveau, la fraîcheur. Le vent circule, abandonnons les cercles, fuyons les jaloux.

Aux fenêtres le tamis saute, l’air circule, le temps est clair, moins chaud, plus loin et plus grand, avant les peurs noyées. Le vent enlace et ploie les fleurs et les branches, divise des rayons, l’ardeur, pour promettre la bouche ouverte de vrais moments. Plénitude, laissons les proverbes, jouons.

Cartes volées, marelles aux pierres tendres, le ciel et l’enfer, le paradis trouvé. Le cœur brille sous les draps clairs.

29 Juillet 2013.

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