La houle rompt le silence jour de trêve demain tout recommence on attendait le soir ____ il descend il est là cœur en croix
lassitude des attentes
sur la rive l’eau va ___ nudité du ciel mélancolie à fleur de l’âme la morsure est profonde l’horizon sort de l’ombre
sur le bord du monde les têtes sont ouvertes ___ elles pleurent les cœurs sont en berne les yeux aveugles cueillent les remords
là-bas au fond du temps
les corps sont desséchés ils sont branches sans troncs les racines sont des lianes qui courent sous le monde hier encore le ciel les noyait
sur le fil ___ un émoi ___ une griffure blonde
il est nu aux extrêmes son cœur bat la chamade ses doigts sont des rhizomes ils sont gorgés de sève ___ il sont la vie en soi
il est là solitaire il réclamait le soir ___ il est là embelli le soleil l’enveloppe de son voile suranné les mots vont en silence vers un sommeil doux
la vieillesse est venue silencieuse et revêche les jours de grandes soifs s’en sont allés là-bas l’éternité en miette crépuscule du monde
l’ombre berce les secondes
les cœurs sont bouleversés les histoires sont présentes elles habillent les nuits les songes en sont remplis
cailloux sur le sentier les tempes sont en répit les erreurs sont des leurres la vie est bien plus franche
jour de trêve demain tout recommence
on attendait le soir ____ il descend
il est là cœur en croix
lassitude des attentes
sur la rive l’eau va ___ nudité du ciel
mélancolie à fleur de l’âme
la morsure est profonde
l’horizon sort de l’ombre
sur le bord du monde
les têtes sont ouvertes ___ elles pleurent
les cœurs sont en berne
les yeux aveugles cueillent les remords
là-bas au fond du temps
les corps sont desséchés
ils sont branches sans troncs
les racines sont des lianes qui courent sous le monde
hier encore le ciel les noyait
sur le fil ___ un émoi ___ une griffure blonde
il est nu aux extrêmes
son cœur bat la chamade
ses doigts sont des rhizomes
ils sont gorgés de sève ___ il sont la vie en soi
il est là solitaire
il réclamait le soir ___ il est là embelli
le soleil l’enveloppe de son voile suranné
les mots vont en silence vers un sommeil doux
la vieillesse est venue silencieuse et revêche
les jours de grandes soifs s’en sont allés là-bas
l’éternité en miette
crépuscule du monde
l’ombre berce les secondes
les cœurs sont bouleversés
les histoires sont présentes
elles habillent les nuits
les songes en sont remplis
cailloux sur le sentier
les tempes sont en répit
les erreurs sont des leurres
la vie est bien plus franche
le cœur est en chemin il conduit vers l’étoile